Nom du
dieu : Dollar (ou or ou tout ce qui vaut un max de pognon)
Apparu dans la
nuit des temps avec l’accaparation par quelqu’un du premier outil ou de la
première arme pour son usage personnel, le Capitalisme a toujours cherché à
saper les fondements d’unification des sociétés, quelles qu’elles soient.
Il a pris des
formes diverses toujours érigées en systèmes permettant de simplifier les
échanges entre les peuples.
Si l’idée est
bonne, c’est comme dans les autres religions la manière de faire des possédants
qui a perverti la chose.
Si l’idée
d’accumuler des richesses n’est pas un défaut en soit, le fait de se les
accaparer au détriment des autres en devient un rapidement.
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Réunir dans un musée des collections pour les
montrer à ceux qui ne peuvent pas se déplacer, c’est bien, aller les voler dans
leurs pays d’origine l’est moins.
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Créer la monnaie pour faciliter les transferts
entre les pays du monde, c’est bien, avoir des banques qui jouent sur sa valeur
l’est moins.
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Regrouper les forces de plusieurs entreprises
pour créer une synergie de groupe c’est bien, créer des multinationales qui ne
laissent plus aucune place de manœuvre au commerce indépendant l’est moins.
-
Réinvestir des profits (parfois colossaux) pour
créer de l’emploi (et non de l’exploitation) ou faciliter le travail c’est
bien, les redistribuer à des actionnaires de plus en plus avides pour lesquels
le mot de déontologie est une aberration l’est moins.
-
…….
L’argent
perverti tout ce qu’il touche, dit-on : un exemple biblique est donné par le
veau d’or érigé par les hébreux en attendant Moïse parti chercher les tables de
la loi. Tout ce petit monde se mis à le vénérer, à le toucher, et s’en est
suivi des scènes de débauches (dignes de Babylone) qui ont un petit peu énervé le
monsieur quand il a fini par redescendre alors que lui s’était serré la
ceinture pendant tout ce temps.
Le Capitalisme
a gangrené tous les modes de pensées des sociétés civiles et religieuses.
Chacun a un
prix, dit-on aussi.
J’ai longtemps
gardé l’espoir que ce prix pouvait ne pas être que matériel.
Mais il est
vrai que je ne vis pas avec moins d’un $ par jour, ce qui me donne une vision
nuancée de la réalité de certains.
Je suis
certain à présent que c’est par son expansion que nous disparaitrons.
Pourquoi ?
Me dirons ceux qui s’isolent encore dans leurs bulles de confort…
Et bien par
les derniers moyens inventés de générer du fric comme :
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Les banques vertes qui sous le couvert d’aider à
protéger des écosystèmes en danger, donnent une valeur boursières à des
territoires, des forêts, des animaux et pourquoi pas bientôt des hommes, puis
émettent des actions vendues à des sociétés prédatrices en leur donnant le
droit de s’accaparer des territoires pour les exploiter à outrance. Et comme il
faut que cela rapporte et bien ces banques misent sur ce qui sensibilise
l’opinion publique en le « protégeant » et tant pis pour tout ce qui
disparait en silence car n’aillant à priori pas d’intérêt aux yeux du monde,
dans l’ombre d’une société dont les lumières sont plus des projecteurs à flux
dirigés que des rayons solaires disponibles pour tous.
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Le principe de la compensation dont la partie
ci-dessus est la pointe de l’iceberg mais qui fonctionne pour tout ce qui
concerne la pollution et donne le droit aux usines de ne pas faire de travaux
pour éviter les rejets nocifs en tous genres ainsi qu’aux affréteurs de faire
parcourir des distances insensées à des matières produites à bas coût dans des
pays exploitant leur main d’ouvre.
Malheureusement
ces magiciens de l’esbroufe, qui ne vivent que l’instant présent et se foutent
du devenir de l’homme, n’expliquent pas quelques règles mathématiques simple
comme :
-
Le fait que la terre vit déjà à découvert avec
une population qui consomme plus que ce qu’elle produit ou qu’elle ne peut
régénérer.
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Le fait que mathématiquement quand tu as 100%
dont tu décides de protéger 10% pour avoir le droit de dépenser 10% et bien il
ne te reste quand même que 90% (ce qui est dépensé est dépensé). Et si l’on
continue ainsi il arrivera un moment où l’on approchera d’un point qui
nécessitera que pour régénérer la possession de certains, il faudra supprimer
le peu de possession de beaucoup. A quand les cités bunkers avec les masses
affamées qui viennent s’écraser contre les murs (à l’image des migrants en
Méditerranée). Non ce n’est plus de la science-fiction mais un futur que nous
commençons à vivre.
Il y en a deux
qui avaient tout compris avant l’heure : Jésus quand il a chassé les
marchands du temple et Mahomet (Mohammed) quand il a détruit les idoles
entourant la Ka’ba. Prophétiques non ? (oui, je sais, le jeu de mot est
facile…)
Le monde est devenu fou !
A quand le déluge ?