Nom de
dieu : Allah
Nom du
prophète : Muhammad ou Mohammed en Arabe devenu Mahomet en occident (Cela
explique le besoin des Musulmans d’appeler leur fils aîné du nom du prophète)
Le calendrier
Musulman démarre, au VIIème siècle, au 1er jour du calendrier
lunaire de l’année où a eu lieu l’Hégire (départ des compagnons de Muhammad de
La Mecque pour Médine) avec une année basée sur 12 mois lunaires et non
solaires (soit 11 jours de moins par an).
Avant toutes
choses, il ne faut pas confondre :
L’Islam qui est
la base religieuse commune aux Musulmans de différentes confessions (Sunnisme,
Chiisme, Soufisme…) et ayant pour Livre le Coran qui reconnait les textes de
l’Ancien Testament y compris Jésus traité comme un prophète à l’instar de ceux
qui l’on précédé jusqu’à l’arrivée du dernier qui est Muhammad,
Et
l’Islamisme qui est une doctrine politique visant à introduire, si nécessaire
par la force, un mode de pensée basé sur des interprétations des textes au bon
vouloir de ceux qui les font et la création d’un Califat pratiquant la Charia
(application dogmatique et souvent réductrice des textes).
Le Coran prône
un retour à la religion d’Abraham mais reconnait le caractère divin des livres
sacrés du Christianisme et du Judaïsme. (Pour ce qui concerne l’Ancien
Testament ou Bible Hébraïque)
Très
rapidement les Musulmans se sont scindés en plusieurs courants dans l’acceptation
ou non de la véracité de hadîth (récits de la vie, de la parole et des actes de
Muhammad et de ses compagnons). Ces écrits sont l’équivalent Musulman du
Nouveau Testament Chrétien fait lui-aussi à postériori suite à une transmission
orale et sujet également à polémique.
L’Islam ne
peut être pratiqué dans son intégralité qu’en respectant les 5 piliers le
constituant :
-
La foi en un Dieu unique Allah et en son
prophète Muhammad
-
L’accomplissement de la prière quotidienne cinq
fois par jour
-
La charité envers les nécessiteux
-
Le respect du jeûne lors du Ramadan
- Le pèlerinage à La Mecque une fois dans sa vie
(si on en a les moyens physiques et financiers)
On ne devient
pas Musulman par convenance. Cela demande une acceptation totale de la foi par
le cœur et la prononciation des deux témoignages de la foi.
Au moins à l’âge
d’or de ses débuts, l’importance donnée à la lecture du Coran a participé à
l’éducation de la population Musulmane et à l’émergence d’une culture avancée
dans divers domaines comme les mathématiques, l’architecture, la maitrise des technologies
hydrauliques, l’astronomie et la philosophie.
Rongée depuis
l’origine par des guerres d’influence internes, cette religion s’est rependue
souvent par la force et cela même si une fois établie, elle acceptait à ses
côtés les représentants des deux autres religions monothéiques. Cette
coexistence pacifique a perduré dans de nombreux endroits jusqu’à une
radicalisation de la religion et l’apparition de courants Islamistes
hégémoniques.
Le reproche
fait au statut des femmes dans la charia est une réalité, son application varie
cependant énormément suivant les courants islamiques et les pays où on
l’applique. N’oublions pas que des femmes ont été chefs d’état de pays
Musulmans comme Bénazir Bhutto au Pakistan (et d’autres encore ailleurs)
La crainte de
l’image, surtout figurative, chez les Musulmans, vient probablement de la
crainte de l’idolâtrie dénoncée par Abraham. On peut également parler de la
destruction par Muhammad des idoles entourant la Ka’ba (hors la représentation
d’une vierge à l’enfant) lors de son retour à La Mecque. Apparue deux siècles
après la naissance de la religion l’aniconisme, ou absence de représentation
matérielle du monde naturel (animal ou végétal), a remplacé rapidement l’art
figuratif existant et a provoqué l’essor à son plus haut niveau des mosaïques
décorant tous les édifices Musulmans et son extension à d’autres.
Il est
dommage que de nos jours une interprétation dévoyée des textes, par des
fanatiques aux vues d’expansion hégémonique territoriale, donne une image
faussée d’une religion dont la majorité des membres ne se reconnaissent pas en
ce qui se fait au nom de leur religion.
Nota :
Si l’on retire à notre calendrier les VI siècles que cette religion a de retard
avec la Chrétienté, on retrouve la période des croisades, étonnant non ?
dixit "une doctrine politique visant à introduire, si nécessaire par la force, un mode de pensée basé sur des interprétations des textes"
RépondreSupprimerVoilà avec cette phrase, tu as tout dit de nos religions monothéistes. Qu'elle soit chrétienne, juive ou musulmane, et tout le long de l'Histoire, c'est ça qui a détruit l'image et la force de nos religions qui ne sont au fond qu'une base pour un mieux vivre ensemble dans un monde plus juste.
Une politique se servant des masses pour arriver à ses fins car quoi de plus fédérateur que la religion. Le passé nous apprend le retour régulier à la foi lorsque les choses vont mal, lorsque les gens ont peur. Alors se servir de la peur, puis de la religion pour faire faire aux gens ce qu'on veut, le pas est aisé à franchir et nombreux sont ceux qui l'ont fait.
Tu noteras que les indications ou obligations on les retrouve dans les 3 religions : croire en un Dieu unique, obligation de la prière, du jeûne, de la charité. Je fais le lien avec des recherches scientifiques disant que la prière est une forme de méditation permettant d'être en paix avec soi, que le jeûne devrait être une pratique universellement répandue vu les bienfaits pour la santé que cela apporte. Et la charité, c'est refuser que certains crèvent à côté de nous sans réagir. Bref il y a du bon sens dans la religion. Le décalogue a quand même servi de base à de nombreuses lois.
Tu trouveras mon avis sur la Religion dans mon dernier article. Mais tu te doutes déjà un peu du contenu.
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