Where are you? => In Nobody Land

Vous ne trouverez en ce lieu que délires et idées sensées, à vous de faire le tri.
Croire que vous sortirez d’ici enrichis n’est pas une erreur hors matériellement parlant
Vous êtes dans un morceau d’éternité dédié à ce que nous sommes
: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

samedi 14 novembre 2015

Paris cette nuit:

La France était déjà en guerre; seule sa population ne l'avait pas encore compris car les morts étaient "Ailleurs".
Même l'image de tous ces réfugiés cherchant un asile n'arrivait pas à ouvrir une brèche dans nos cœurs préoccupés par un quotidien routinier.

Ce qui vient de se passer nous montre à quel point la "mondialisation" est à prendre dans le sens global du terme.
Il n'y a cependant pas de mots pour dire ce que nous ressentons par ces tueries aveugles perpétrées par des gens venus pour mourir en tuant un maximum "d'incroyants" avec eux.
Nos seuls points de comparaisons remontent aux Brigades Rouges et étaient bien enfouis dans nos mémoires.

La question est à présent: quelle doit être la réponse de la France?
Je dis bien la France et non pas seulement le gouvernement, car toute récupération politique à des fins électives mériterait également d'être sanctionnée par la mise au ban de ceux qui s'y fourvoieraient par une société dite "démocratique".

En attendant, je ne sais pas comment exprimer ma compassion pour toutes ces familles touchées dans leurs chairs, qu'elles soient d'ici ou "d'ailleurs" par la faute de monstres qui veulent imposer "Leurs" idées en "supprimant" toute opposition.

Je vomis leur nom et regrette d'avoir dû ingérer leur existence.

Le monde brûle, mais nous ne devons pas perdre notre sang froid dans des querelles stériles et au contraire montrer que l'unité n'est pas que du côté des destructeurs.


mardi 13 octobre 2015

La Politique

Mais qu’est-ce donc, me direz-vous ?
Il est vrai que votre désaffection pour la chose (la politique, pas l’autre je l’espère) explique que vous ayez perdu la compréhension du terme depuis votre dernier réveil révolutionnaire.

La politique, c'est comme la cuisine à l'ancienne.
Cela se prépare à l'avance, demande beaucoup d'ingrédients, cuit pendant longtemps et est meilleure réchauffée (disent tous les vieux croûtons accrochés à leurs sièges) en revoyant juste l'assaisonnement.
Seul le résultat diverge, l'un des deux étant franchement indigeste.

Mais comme pour la cuisine, en politique on se dit qu'en changeant le nom et la présentation, les gens ne se rendront pas compte qu'ils mangent toujours la même chose.

Le peuple, depuis qu’on lui a vanté les mérites de la poule au pot n’a toujours pas compris qu’il était lui-même l’ingrédient principal d’un gigantesque banquet auquel il est convié par celles et ceux qui bavent en le regardant

Et ce n’est pas parce qu’on lui demande si l’eau du bain n’est pas trop chaude, qu’on ne cherche pas à le plumer.

S’il est difficile d’imaginer un monde sans politique on peut cependant rêver qu’elle intègre des termes comme :
-          - Partage (Et non pas accaparation)
-          - Égalitaire (Et non pas dirigiste)
-         -  Liberté (Et non pas libérale)
-          - Humanisme (Et non pas populisme)

Mais bien sur cela demande un minimum d’effort en commençant par réutiliser d’un truc dont on est toutes et tous dotés (es) : un cerveau.
Le principe est simple :
-          - On prend pour axiome que notre opinion personnelle compte et que notre avis mérite tout autant que les autres d’être entendu.
        - A partir de là on prend le temps de s’informer et de lire (cela peut éviter de dire des conneries en parlant trop vite)
-    - On fait un travail de journalistes (les vrais, pas les présentateurs qui ne font que dire et lire des prompteurs dont ils ne sont pas à l’origine du texte)
           - On ne prend pas pour principe acquis que l’orientation politique détient la vérité.
-        - On ne rejette aucune idée d’aucun bord, mais on se donne le droit de les critiquer et de l’être.
-       - On construit un projet dont on discute avec d’autres afin de croiser des vues différentes sur un même sujet.
-    - On participe, autant que faire se peut, à la vie locale, car c’est d’elle que doit venir l’orientation générale (et non l’inverse)
-         - On défend l’idée que le droit d’exister prime sur tous les autres.
-       - On écoute son voisin et on lui reconnait le droit d’avoir son opinion en lui demandant d’en faire de même.

On appelle cela l’Utopie et c’est possible.
Il suffit d’être assez nombreux (euses) à le vouloir.
Et si la population mondiale a quelque peu augmenté depuis la Grèce antique, le principe de l’Agora fait quand même plus rêver que la réunion de gens déconnectés de la vraie vie dans des lieux où ils se montrent plus qu’ils ne créent.



dimanche 19 avril 2015

C’est quand Demain ?

Aie ! Fait le brin d’herbe que nous écrasons sans le voir.
Aie ! Fait la fleur que nous coupons pour la sentir et puis jetons.
Aie ! Fait l’abeille qui avale des pesticides sur les rares fleurs qui restent.
Aie ! Fait le paysan qui ne veut pas admettre que c’est lui qui tue Sa terre.
Aie ! Fait la coopérative qui ne trouve plus assez de produits agricoles.
Aie ! Fait la grande surface qui doit s’approvisionner de plus en plus loin.
Aie ! Fait la France qui voit sa balance commerciale de plus en plus déficitaire.
Aie ! Fait le pays pauvre qui doit cultiver des produits que sa population ne peut se payer.
Aie ! Fait le monde qui se meure.
Aie ! Fait le péquin qui se plaint de tout sans entendre ce monde qui se plaint de lui.
Aie ! Fait le temps passé, qui passe, mais qui passera de moins en moins bien.
Aie ! Fait l’horloge de notre vie dont le balancier est à bout de course.
Aie ! Fait le jour qui finit
Aie ! Fait la nuit qui vient

Aie ! Fait ce demain qui ne verra peut-être pas le jour…

jeudi 26 février 2015

La nuit vient

Il fait froid.
Une lueur blafarde essaie d’éclairer un horizon qui s’obscurcie jour après jour.
Tapi au fond de mon lit j’écoute le bruit, de plus en plus inaudible, de la vie qui m’entoure.

Je n’aurais jamais cru que l’espoir puisse un jour quitter toute une population.
Pour moi, le fait de pouvoir dire non était un devoir que tout citoyen se devait d’exercer.

- Non, à ces politiciens qui ne nous gouvernent plus afin de consacrer tout leur temps à leur enrichissement personnel. Et non aussi à ceux qui veulent prendre leur place en faisant de belles promesses populistes oubliées dès le lendemain des élections.
- Non, à ces médias qui nous lobotomisent à grands coups de publicités, d’émissions de « divertissement », de films et feuilletons formatés pour nous éviter de réfléchir.
- Non, à ces multinationales pour qui le consommateur n’est qu’un chiffre sur leurs states.
- Non à ces patrons voyous n’ayant pour seul but que de revenir sur des acquis sociaux pour lesquels nos anciens ont versé leur sang, et cela dans le seul but d’augmenter leur profits immédiats afin de se les redistribuer sans le moindre remord vis-à-vis de ceux qui crèvent pour qu’ils puissent s’empiffrer.
- Non, au fait d’avoir jeté l’Utopie aux chiens pour ne garder que le conservatisme.
- Non, à ces religions qui s’érigent en remparts pour les démunis mais qui ne sont que les murs des prisons dans lesquelles elles souhaitent les enfermer en leur retirant toute possibilité de regarder vers d’autres cieux que ceux validés par leurs doctrines.
- Non, enfin à tous ceux qui ne veulent plus que l’on puisse le dire.

Mais le temps passant je me suis bien rendu compte que la pensée des gens se refermait de plus en plus sur leur « Moi » et leur confort de penser et de vivre dans un univers de moins en moins ouvert aux « Autres ».

A présent il est des mots et des dessins qui choquent et qui font que des gens meurent.
Des films et des chansons de ma jeunesse seraient censurés à présent, par la pensée de plus en plus étriquée d’un monde où le droit de rêver passe par le Loto.

J’ai peur.
J’ai peur de ce demain qui ne fait plus rêver nos enfants.
Mais rêvent-Ils encore?
Accrochés qu’Ils sont à tous ces objets qui à longueur de journée leur rappellent qu’Ils ne sont pas seuls alors qu’Ils côtoient physiquement de moins en moins de monde dans un univers interconnecté où Ils sont de plus en plus les avatars de flux générés par des programmes à leur attention afin de capter la leur et ainsi éviter qu’Ils trouvent le temps de réfléchir.

J’ai peur parce qu’un monde déshumanisé est à nos portes et que tout le monde s’en fout.
J’ai peur parce que, je me reconnais le droit d’avoir peur de ceux et celles qui me disent qu’ils ou elles viennent changer le monde.

J’ai peur, parce que j'entends au loin le bruit des bottes qui résonnent sur les pavés des rues désertées par une population qui se terre chez elle devant des écrans qui sont devenus ses fenêtres.

J’écoute les bruits d’un monde qui rêvait de liberté et qui se meure.
Et j'ai peur de cette nuit qui arrive sans promesse d'une aube à venir.

mercredi 11 février 2015

L’avis de Skelethor sur La Religion

Je pense être bien placé, comme Agnostique, pour parler de ce sujet qui fait dresser le poil à une grande minorité de la population et baisser la tête à une majorité de gens.
Je suis ouvert et curieux de toutes les interprétations qui en ont été faites. Et mon avis est formel : Dommage qu’elle ait été contrefaite ou détournée par des hommes….
Sujet sensible s’il en est, il a le don d’exacerber les plus bas instincts de ceux qui s’ils avaient bien lu (ou au moins lu) les livres en parlant, auraient vu qu’à la base elle n’est pas faite pour s’entretuer.
On a beau chercher à dire que croire c’est aimer, il y en a toujours qui aiment se réunir pour dire qu’ils n’aiment pas. Comme disait Coluche « Circulez y a rien à boire » (à voir ? Oui peut-être aussi…). Malheureusement devant les idées fanatiques, la raison recule toujours.

Comme souvent c’est quasiment toujours la terminaison en « iste » qui fout la merde :
-            Les Animistes essaient de ne plus faire parler d’eux pour éviter que l’on finisse de les exterminer et c’est dommage sauf quand leurs croyances deviennent sacrificielles.
-            Les Bouddhistes résistent face à la violence (Chinoise, mais pas que…) en affichant une face souriante qui leur permet d’écouler tous les articles leur permettant de vivre. Leur meilleur VRP étant le Dalaï-lama… Ils ne tuent pas mais laissent parfois tuer…
-            Le Christianisme a démontré qu’il était aussi capable que d’autres de tuer au nom d’un Dieu.
-            Les Hindouistes actuels tuent pour garder la place dominante dans leur panthéon.
-            Les Islamistes tuent au nom d’une religion qui ne pense pas avoir le même Dieu qu’eux
-            Les Sionistes tuent au nom d’un territoire.
-            Les Capitalistes sont prêts à tuer pour garder leurs biens matériels…

« Ne fais pas à autrui ce que tu ne souhaites pas que l’on te fasse » est une règle d’or de réciprocité éthique, énoncée dans plusieurs religions qui ont décidément la mémoire courte. A présent c’est plutôt chacun pour soi et Dieu d’or pour moi.

Oui, je sais, il a existé et existe encore des cas d’actes bénéfiques voire altruistes réalisés dans le cadre de religions. J’aurai tendance à dire « Et heureusement ! », mais le problème est que ces messages de paix deviennent subliminaux devant les pratiques de « croyants » dévoyant le sens premier de leurs croyances à travers l’histoire.

Si mes textes en ont dérangé certains, je m’en excuse à condition qu’ils acceptent, pour leur part, de s’ouvrir au fait que d’autres croyances sont possibles, y compris au fait de croire que chacun a le droit de croire ce qu’il veut tant que cela ne fait de mal à personne et que cela autorise, qui le souhaite, à émettre des réserves sur des pratiques qui accaparent un mode de pensée à des fins personnelles.

Je pense qu’il est bon et sain de croire.
Il devient malsain de le faire dès que l’on affirme avoir raison dans Sa manière de le faire.



Et pourtant je cherche…

mardi 10 février 2015

Pour terminer: le Capitalisme ou la fin des mythes et peut-être la notre

Nom du dieu : Dollar (ou or ou tout ce qui vaut un max de pognon)

Apparu dans la nuit des temps avec l’accaparation par quelqu’un du premier outil ou de la première arme pour son usage personnel, le Capitalisme a toujours cherché à saper les fondements d’unification des sociétés, quelles qu’elles soient.
Il a pris des formes diverses toujours érigées en systèmes permettant de simplifier les échanges entre les peuples.
Si l’idée est bonne, c’est comme dans les autres religions la manière de faire des possédants qui a perverti la chose.
Si l’idée d’accumuler des richesses n’est pas un défaut en soit, le fait de se les accaparer au détriment des autres en devient un rapidement.
-            Réunir dans un musée des collections pour les montrer à ceux qui ne peuvent pas se déplacer, c’est bien, aller les voler dans leurs pays d’origine l’est moins.
-            Créer la monnaie pour faciliter les transferts entre les pays du monde, c’est bien, avoir des banques qui jouent sur sa valeur l’est moins.
-            Regrouper les forces de plusieurs entreprises pour créer une synergie de groupe c’est bien, créer des multinationales qui ne laissent plus aucune place de manœuvre au commerce indépendant l’est moins.
-            Réinvestir des profits (parfois colossaux) pour créer de l’emploi (et non de l’exploitation) ou faciliter le travail c’est bien, les redistribuer à des actionnaires de plus en plus avides pour lesquels le mot de déontologie est une aberration l’est moins.
-            …….

L’argent perverti tout ce qu’il touche, dit-on : un exemple biblique est donné par le veau d’or érigé par les hébreux en attendant Moïse parti chercher les tables de la loi. Tout ce petit monde se mis à le vénérer, à le toucher, et s’en est suivi des scènes de débauches (dignes de Babylone) qui ont un petit peu énervé le monsieur quand il a fini par redescendre alors que lui s’était serré la ceinture pendant tout ce temps.

Le Capitalisme a gangrené tous les modes de pensées des sociétés civiles et religieuses.
Chacun a un prix, dit-on aussi.
J’ai longtemps gardé l’espoir que ce prix pouvait ne pas être que matériel.
Mais il est vrai que je ne vis pas avec moins d’un $ par jour, ce qui me donne une vision nuancée de la réalité de certains.

Je suis certain à présent que c’est par son expansion que nous disparaitrons.
Pourquoi ? Me dirons ceux qui s’isolent encore dans leurs bulles de confort…
Et bien par les derniers moyens inventés de générer du fric comme :
-          Les banques vertes qui sous le couvert d’aider à protéger des écosystèmes en danger, donnent une valeur boursières à des territoires, des forêts, des animaux et pourquoi pas bientôt des hommes, puis émettent des actions vendues à des sociétés prédatrices en leur donnant le droit de s’accaparer des territoires pour les exploiter à outrance. Et comme il faut que cela rapporte et bien ces banques misent sur ce qui sensibilise l’opinion publique en le « protégeant » et tant pis pour tout ce qui disparait en silence car n’aillant à priori pas d’intérêt aux yeux du monde, dans l’ombre d’une société dont les lumières sont plus des projecteurs à flux dirigés que des rayons solaires disponibles pour tous.
-          Le principe de la compensation dont la partie ci-dessus est la pointe de l’iceberg mais qui fonctionne pour tout ce qui concerne la pollution et donne le droit aux usines de ne pas faire de travaux pour éviter les rejets nocifs en tous genres ainsi qu’aux affréteurs de faire parcourir des distances insensées à des matières produites à bas coût dans des pays exploitant leur main d’ouvre.
Malheureusement ces magiciens de l’esbroufe, qui ne vivent que l’instant présent et se foutent du devenir de l’homme, n’expliquent pas quelques règles mathématiques simple comme :
-          Le fait que la terre vit déjà à découvert avec une population qui consomme plus que ce qu’elle produit ou qu’elle ne peut régénérer.
-          Le fait que mathématiquement quand tu as 100% dont tu décides de protéger 10% pour avoir le droit de dépenser 10% et bien il ne te reste quand même que 90% (ce qui est dépensé est dépensé). Et si l’on continue ainsi il arrivera un moment où l’on approchera d’un point qui nécessitera que pour régénérer la possession de certains, il faudra supprimer le peu de possession de beaucoup. A quand les cités bunkers avec les masses affamées qui viennent s’écraser contre les murs (à l’image des migrants en Méditerranée). Non ce n’est plus de la science-fiction mais un futur que nous commençons à vivre.

Il y en a deux qui avaient tout compris avant l’heure : Jésus quand il a chassé les marchands du temple et Mahomet (Mohammed) quand il a détruit les idoles entourant la Ka’ba. Prophétiques non ? (oui, je sais, le jeu de mot est facile…)

Le monde est devenu fou !

A quand le déluge ?

lundi 9 février 2015

Judaïsme ou le poids d’un passé en attente de Son prophète

Nom du dieu : Yahvé (ou Yahveh ou Jehovah….) qu’elle conçoit comme une Essence éternelle (YHWH) qui est son nom hébraïque que le Talmud demande de ne pas prononcer en vain (un peu comme un Chrétien ne doit pas jurer au nom de Dieu)
Le Judaïsme est toujours dans l’attente de Son prophète.

Avant toute chose il ne faut pas confondre :
Le Judaïsme, qui est la religion basée sur la Torah (la Loi) elle-même basée sur la bible de l’Ancien Testament jusqu’à l’arrivée de Jésus, dont elle refuse le symbole de sa résurrection, et passe sous silence un dénommé Mahomet,
Avec le Sionisme basé sur la revendication de la possession du sol d’Israël.

La Torah est la Loi, un des 3 livres du Tanakh ou Bible hébraïque qui est elle-même une sélection d’écrits de l’Ancien Testament (classé en 3 parties pour les Juifs et 4 pour les Chrétiens). L’Ancien Testament juif est quasiment identique (hors classement des chapitres) à celui des Protestants.
Le Talmud est lui l’enseignement divin, base de la loi juive, transmis oralement par Moïse. Sa rédaction s’échelonnera du IIème au Vème siècle. Sitôt rédigé, il n’a jamais cessé, jusqu’à présent, d’être discuté.

Un peu comme l’Islam, le Judaïsme contient en plus de principes religieux, des règles de conduite, des lois, des rites et des coutumes dont celles alimentaires de manger casher, respectant par-là les mêmes règles d’hygiène et d’origine que les Musulmans. (Principalement sur des viandes vidées de leur sang et provenant d’animaux n’ayant pas souffert ou fait souffrir ni mangés de souillures).

En recherche d’une terre promise, le peuple Juif est constitué à l’origine des Israélites de l’ancienne terre d’Israël auxquels se sont jointes d’autres minorités, par assimilation et conversion. Il estime avoir été lésé par les Romains qui ont renommé la province de Judée (pour sa partie comprenant la terre d’Israël) en Palestine (ou plus précisément Syria Palaestina). Sachant que la Palestine était déjà un territoire non clairement défini d’où étaient originaires le peuple Juif et les premiers Chrétiens, on comprend mieux les problèmes géopolitiques actuels de la région avec des frontières « officielles » d’Israël remontant à moins d’un siècle et devenues mouvantes depuis par des revendications territoriales et des implantations par la force de colonies de peuplement juives au détriment des Palestiniens installés sur ces terres depuis des siècles.

Le Juif a de par le passé souvent été caricaturé comme errant car n’ayant pas droit à une attache territoriale. Il a su cependant s’implanter et s’intégrer dans de nombreux pays. L’union de ses membres et l’entraide les liant leur a permis de prospérer au milieu de populations tiraillées par des luttes intestines constantes.

Les symboles du Judaïsme sont l‘étoile de David et la ménorah (le chandelier à 7 branches hébraïque).

Brimés de tous temps et sujets de pogroms dont la Shoa fut le point culminant, les Juifs n’ont dû leur salut qu’à leur capacité d’entraide et à celle encore plus importante de savoir migrer d’autant plus facilement qu’ils ne se sentaient jamais vraiment chez eux (Et de bons samaritains de tous horizons se chargeaient bien sûr de le leur rappeler, par les armes si nécessaire).

    Cela rend d’autant plus incompréhensible la manière dont ils traitent à présent les Palestiniens. Mais il est vrai que les actes actuels sont le fait plus de Sionistes que de simples juifs. Là aussi l’Intégrisme religieux en est arrivé à une doctrine intrusive d’interprétation des textes aux vues expansionnistes voire hégémoniques.

dimanche 8 février 2015

Islam ou le dernier (à ce jour) prophète

Nom de dieu : Allah
Nom du prophète : Muhammad ou Mohammed en Arabe devenu Mahomet en occident (Cela explique le besoin des Musulmans d’appeler leur fils aîné du nom du prophète)
Le calendrier Musulman démarre, au VIIème siècle, au 1er jour du calendrier lunaire de l’année où a eu lieu l’Hégire (départ des compagnons de Muhammad de La Mecque pour Médine) avec une année basée sur 12 mois lunaires et non solaires (soit 11 jours de moins par an).

Avant toutes choses, il ne faut pas confondre :
L’Islam qui est la base religieuse commune aux Musulmans de différentes confessions (Sunnisme, Chiisme, Soufisme…) et ayant pour Livre le Coran qui reconnait les textes de l’Ancien Testament y compris Jésus traité comme un prophète à l’instar de ceux qui l’on précédé jusqu’à l’arrivée du dernier qui est Muhammad,
Et l’Islamisme qui est une doctrine politique visant à introduire, si nécessaire par la force, un mode de pensée basé sur des interprétations des textes au bon vouloir de ceux qui les font et la création d’un Califat pratiquant la Charia (application dogmatique et souvent réductrice des textes).

Le Coran prône un retour à la religion d’Abraham mais reconnait le caractère divin des livres sacrés du Christianisme et du Judaïsme. (Pour ce qui concerne l’Ancien Testament ou Bible Hébraïque)

Très rapidement les Musulmans se sont scindés en plusieurs courants dans l’acceptation ou non de la véracité de hadîth (récits de la vie, de la parole et des actes de Muhammad et de ses compagnons). Ces écrits sont l’équivalent Musulman du Nouveau Testament Chrétien fait lui-aussi à postériori suite à une transmission orale et sujet également à polémique.

L’Islam ne peut être pratiqué dans son intégralité qu’en respectant les 5 piliers le constituant :
-          La foi en un Dieu unique Allah et en son prophète Muhammad
-          L’accomplissement de la prière quotidienne cinq fois par jour
-          La charité envers les nécessiteux
-          Le respect du jeûne lors du Ramadan
-    Le pèlerinage à La Mecque une fois dans sa vie (si on en a les moyens physiques et financiers)

On ne devient pas Musulman par convenance. Cela demande une acceptation totale de la foi par le cœur et la prononciation des deux témoignages de la foi.

Au moins à l’âge d’or de ses débuts, l’importance donnée à la lecture du Coran a participé à l’éducation de la population Musulmane et à l’émergence d’une culture avancée dans divers domaines comme les mathématiques, l’architecture, la maitrise des technologies hydrauliques, l’astronomie et la philosophie.

Rongée depuis l’origine par des guerres d’influence internes, cette religion s’est rependue souvent par la force et cela même si une fois établie, elle acceptait à ses côtés les représentants des deux autres religions monothéiques. Cette coexistence pacifique a perduré dans de nombreux endroits jusqu’à une radicalisation de la religion et l’apparition de courants Islamistes hégémoniques.

Le reproche fait au statut des femmes dans la charia est une réalité, son application varie cependant énormément suivant les courants islamiques et les pays où on l’applique. N’oublions pas que des femmes ont été chefs d’état de pays Musulmans comme Bénazir Bhutto au Pakistan (et d’autres encore ailleurs)

La crainte de l’image, surtout figurative, chez les Musulmans, vient probablement de la crainte de l’idolâtrie dénoncée par Abraham. On peut également parler de la destruction par Muhammad des idoles entourant la Ka’ba (hors la représentation d’une vierge à l’enfant) lors de son retour à La Mecque. Apparue deux siècles après la naissance de la religion l’aniconisme, ou absence de représentation matérielle du monde naturel (animal ou végétal), a remplacé rapidement l’art figuratif existant et a provoqué l’essor à son plus haut niveau des mosaïques décorant tous les édifices Musulmans et son extension à d’autres.

Il est dommage que de nos jours une interprétation dévoyée des textes, par des fanatiques aux vues d’expansion hégémonique territoriale, donne une image faussée d’une religion dont la majorité des membres ne se reconnaissent pas en ce qui se fait au nom de leur religion.

Nota : Si l’on retire à notre calendrier les VI siècles que cette religion a de retard avec la Chrétienté, on retrouve la période des croisades, étonnant non ?

samedi 7 février 2015

Hindouisme ou une transmission orale devenue écrite

On est là encore face à une « religion » millénaire basée sur une transmission orale jusqu’à sa retranscription dans un livre appelé Veda.

Sans fondateur ni église elle correspond plus à un courant de pensée principalement situé en Inde.

Il faut retenir que contrairement au Christianisme, qui entretenait une chape de plomb sur le développement intellectuel d’une population asservie autant par des nobliaux que par un clergé omnipotent, l’Hindouisme était vecteur de connaissance en médecine, astronomie, philosophie, architecture, droit et politique.  Et devinez quand cela est partie en vrille : et bien lors des invasions Musulmanes et colonialistes Européennes venues soumettre l’Inde à leur autorité…

Quatre est le chiffre clé d’une vie d’Hindouiste :
-          4 Buts :
o      Le Kâma ou le désir et le plaisir amoureux (qui n’a pas entendu parler du kamasoutra)
o   L’Artha ou la prospérité matérielle (peu évidente dans l’Inde actuelle hors pour une minorité)
o      Le Dharma ou le devoir qui dirige les 4 périodes de la vie
o      Moskha ou la délivrance  (libération du cycle des réincarnations).

-          4 Etapes de la vie :
o      Le Brahmacarya ou période de l’éducation
o      Le Grhastha ou période de la vie active et mondaine
o      Le Vänaprastha ou vie de retraite loin de sa vie matérielle de son foyer pour obtenir son salut
o      Le Samnyâsa ou dernier stade permettant d’atteindre Moskha et la délivrance.

-          4 Varnas (couleurs) de la société Brahmanique :
o      Les Brahmanes ou prêtres enseignant le Brahman
o      Les Kshatryas ou guerriers, rois, administrateurs
o      Les Vaishias ou paysans, commerçants, artisans
o      Les Shudras ou serviteurs qui obéissent à tout ce petit monde
Il faut noter que ce système basé sur la profession a évolué vers le système des castes, basé sur la naissance, avec introduction (hors castes) de celles des Dalits (Intouchables) et des Sannyasins (renonçants). On y a introduit une notion de pur et impur et de hiérarchie sociale liées au mode de vie et à l’occupation professionnelle.

Le florilège de divinités majeures et mineures avec les temples et les courants religieux associés offre, à nos regards européens, un panthéon de l’Hindouisme haut en couleur et sujet à une multitude de manifestations religieuses avec offrandes et dévotions diverses qui ravissent nos touristes et font courber le dos à tout un peuple.

Il faut rappeler enfin que les bases de l’Hindouisme prônent la non-violence (peu visible dans ses relations avec la religion Musulmane considérée comme intrusive, ce qui a donné lieu jusqu’à aujourd’hui à des pogromes dans les deux sens), le régime végétarien et de la vache sacrée (notions quelque peu oubliées à notre époque).


Enfin, tout comme les Bouddhistes, les Hindouistes croient au karma et en la réincarnation.

vendredi 6 février 2015

Christianisme ou tout le pouvoir de la croix

Nom du dieu : Dieu

Avant toute chose il ne faut pas confondre :
Le Christianisme, qui est la religion basée sur la bible hébraïque (commune avec l’Islam et le Judaïsme) comprenant l’Ancien Testament jusqu’à l’arrivée de Jésus (nommé pour sa part Christ, d’où le nom de la religion) et y ajoutant sa vie et sa parole, ainsi que celles de ses apôtres, dans le Nouveau testament, mais passe sous silence un dénommé Mahomet (arrivé après je vous l’accorde)
Avec le Catholicisme qui n’est qu’un courant de pensée à l’instar du Protestantisme, des églises Orthodoxe ou Anglicane voire de nos jours des Évangélistes.
Ni la Chrétienté qui est le regroupement des territoires et peuples ayant pour religion le Christianisme sous ses différentes formes.

Religion basée sur une notion de pécher originel suivit de la mort d’un « fils de Dieu » venu pour sauver l’humanité du Mal, on ne peut pas dire qu’elle soit d’un abord joyeux.

Religion expansionniste voire colonisatrice, elle a tracé sa route avec une longue trainée de sang dans son sillage. Son implantation, dans les « sous cultures », s’est le plus souvent faite par la force et par la disparition de ceux qui osaient entrer en rébellion contre cette doctrine qui se voulait apporter le bonheur de croire en un Dieu unique à des populations qui jusqu’alors vivaient très bien avec toutes sortes de représentations de leurs croyances.

Basée pourtant sur des textes communs aux trois religions monothéiques (avec le judaïsme et l’Islam) dans ce qui s’appelle l’Ancien Testament, on pourrait croire que ces bases auraient pu servir de liant. C’est mal connaitre les hommes qui se sont chargés de propager Leur foi en pointant du doigt tous les points déviationnistes des deux autres religions par rapport aux dogmes érigés par la seule religion valable, la leur.

Le symbole de la croix, sur laquelle est mort le dénommé Jésus, en rémission de Nos péchés (oui les vôtres aussi bande d’infidèles) se retrouve de partout dans la représentation de cette église, y compris quand des hommes de Dieu y ont torturé des « hérétiques » lors de l’inquisition, quand ils ne les y faisaient pas brûler, ou quand ils l’ont fièrement arborée lors des croisades.
Et pourtant le sixième commandement des tables de la loi, données à Moïse, est « Tu ne tueras pas ».

Ces bons apôtres l’ont par ailleurs plantée un peu partout de par le monde et surtout, bien entendu, dans des régions qui ne demandaient rien à personne. Le terme de missionnaires donné à ces agents de propagande montre bien à quel point ils étaient sûrs de leur bon droit puisqu’ils avaient pour mission de démontrer aux autres combien ils avaient tort.

Religion hiérarchisée avec un chef à sa tête, elle ressemble à présent plus à un état (qu’elle possède d’ailleurs pour les Catholiques) qu’à une église (même si elle en revendique le terme dans les établissements mis à la disposition des croyants pour les réunir afin de prier en un lieu un Dieu sensé pourtant être partout.

   L’image que donne ces « hommes de Dieu », tout dans leurs luttes de conquêtes internes et leurs penchants déviationnistes mis au grand jour lors de certaines affaires de pédophilie ou de scandales financiers, a tendance à éloigner petit à petit une jeunesse qui ne se reconnait plus dans ce mode de pensée qui n’arrive pas à suivre l’évolution de Leur monde et qui n’a plus rien à voir avec des écrits ayant plus de 2000 ans. Il serait peut-être temps d’écrire un nouveau « Nouveau Testament » et d’éradiquer tout ce décorum qui pèse et brille trop aux yeux de ceux qui n’ont rien. (Les Protestants étant ceux qui font le plus profil bas)

jeudi 5 février 2015

Bouddhisme ou le poids des mots

Né du mode de vie d’un homme, Siddartha Gautama, qui se revendiquait comme tel, le Bouddhisme est plus un mode de vie (comme le Taoïsme ou d’autres écoles de pensées Asiatiques), même si la symbolique religieuse est très présente sous la forme de temples ornés de représentations d’un bouddha souvent jovial et apaisé.

La diffusion de la parole de Bouddha par l’intermédiaire de bonzes (moines), eux-mêmes en constante acquisition de la Connaissance, montre à quel point cette « religion » se veut à l’écoute de son temps, même si dans sa pratique elle utilise une imagerie qui semble dépassée.

L’éveil est ce à quoi rêve tout Bouddhiste (et il n’y a aucun mauvais jeu de mots dans ces termes).

On n’est pas ici dans une logique hégémoniste d’expansion d’une croyance. On est plutôt dans des lieux d’accueils où n’importe qui peut chercher, à un moment donné de sa vie, à faire une pause afin de se resituer dans un monde qui va trop vite et ceci afin de retrouver Sa voie, qu’elle soit dans la pratique Bouddhiste ou dans toute autre forme de pensée que l’on trouvera plus adaptée à ce que l’on désire faire pour soi et les autres.

Devenir Bouddhiste est un choix réfléchi qui demande à suivre, pendant des années, les enseignements de maîtres, de les comprendre, et surtout de les discuter (parfois âprement lors de joutes oratoires) pour mieux les expliquer à son tour. Il faut bien se rappeler que l’on est dans une transmission principalement orale, même si de plus en plus de livres traitent du sujet.

Par sa manière de traiter de concepts philosophiques, ainsi que par le fait de n’avoir ni Dieu, ni prophète, il se rapproche beaucoup de l’Hindouisme. Il s’en écarte par son caractère pacifique qui fut mis à mal par l’invasion du Tibet par les Chinois qui amena certains bonzes (moines) à des actes s’écartant de la doctrine, par exemple en s’immolant par le feu voire en se protégeant avec un bâton contre des fusils.

La doctrine complexe ne peut être abordée dans un si court article de même que les différences entre les cinq écoles l’enseignant, dont le Bouddhisme Tibétain n’est que l’une d’entre elles.

J’aime dans le Bouddhisme le concept de réincarnation qui veut que les actions dans nos vies antérieures conditionnent la qualité de vie dans nos vies futures. C’est un bon moyen de promouvoir l’altruisme et la compassion (bases du Bouddhisme) ainsi que l’empathie.  Le karma est la notion qui pourrait nous empêcher de croire que l’on peut tout se permettre.

mercredi 4 février 2015

Animisme ou le pouvoir des choses

Si l’on ne peut pas parler de religion, ce groupe de croyances est de loin le plus ancien et le plus répandu, n’en déplaise aux docteurs de la loi.

Son approche globale de l’osmose entre l’être vivant et son environnement en fait la culture la moins intrusive et la plus respectueuse envers tout ce qui l’entoure, y compris un respect de pensée, avec même, parfois, une appropriation de ce qui lui parait bon dans les pratiques d’autres groupes.

Le fait d’attribuer une « âme » à toute objet nous entourant qu’il soit animal, végétal ou géologique (la Terre Mère des indiens) aurait pu en faire une base pour les autres croyances.

Mais là aussi on est arrivé à des dérives telles que :
-          Le fétichisme qui parfois en découle et qui se veut donner un visage à un mode de pensée afin d’en faire une puissance sacrée.
-          Le totémisme qui se veut la représentation d’animaux ou végétaux afin souvent de pouvoir y affilier un clan.
-          Le paganisme (ou polythéisme). Rappelons que les Grecs et les Romains qui sont nos grands courants précurseurs de pensées en Europe, le pratiquaient tout comme les Egyptiens en Afrique où cela perdure encore actuellement sous formes « d’églises » pour le Vaudou et la Santeria entre autres.

Et l’on en est malheureusement arrivé à des pratiques du genre : idolâtrie, malédiction et bénédictions, divination,  magie (blanche bénéfique et noire maléfique dite sorcellerie), rites communs et initiatiques…. Et j’en passe et certainement des meilleurs (ou pires).

La pratique de l’animisme se fait sous forme de division sociale de type tribu ou clan, famille ou communauté, caste ou rang social et enfin classe d’âge.

L’utilisation de symboles y est très répandue comme les talismans, fétiches, manas (là aussi bénéfiques ou maléfiques) et tabous en tous genres.

Le grand questionnement de l’animiste est face aux problèmes, de toujours chercher : Qui et Pourquoi ?
Ceci afin d’espérer trouver la réponse la plus adaptée (du moins aux yeux de celui qui interprète les signes…).

Peut-on dire que ces croyances ont un avenir ?

Vu le fait que Dame Nature nous montre de plus en plus à quel point elle en a marre de notre présence inopportune, je pense qu’un retour aux sources et un renouveau du respect de l’environnement ne nous ferait pas de mal. Le problème est que des totems autrement puissants ont été érigés qui vénèrent le nouveau Dieu des temps modernes : l’argent roi.

mardi 3 février 2015

Dieu serait-il atteint de personnalités multiples ? – La Genèse

On peut le croire au vu de notre monde qu’il a créé de ses petites mains et de tout ce qu’il contient, dont nous, cette faune hétéroclite et au combien divisée que l’on appelle (à tort, je pense) : l’humanité.
Car quel humanisme peut-on trouver à ce patchwork d’êtres divisés territorialement et surtout trop souvent spirituellement.
L’histoire de cette « humanité » manque par trop d’humanisme que l’on ne retrouve que sous forme d’étincelles fugaces dans une noirceur de sentiments égoïstes qui se perd tout au long de son histoire.
L’approche des croyances « guidant » ces peuples montre bien que la croisée des chemins n’a pas existé que dans l’évolution physique mais aussi dans l’évolution psychique souvent en regard d’un environnement ou d’un contexte donné.
L’être humain pense et c’est parfois la cause de son malheur.
Car entre la pensée et la croyance il n’y a qu’un pas que de chacun s’est fait un malin plaisir de franchir à son rythme et à son envie, d’où des interprétations du sens de la vie des plus variées.
Et tous sont cependant d’accord sur un point : c’est eux qui ont raison. A partir de là c’est comme d’habitude, la raison du plus fort qui devient la meilleur.
Ce mode d’expansion d’une croyance a malheureusement quasiment toujours suivi cette forme de propagation, et gare aux cultures minoritaires indigènes qui se sont trouvées sur le chemin « éclairé » de cultures intrusives.
On peut souvent comparer cela à une attaque microbienne qui telle un cancer va coloniser un organisme qui vivait jusqu’à ce moment dans un environnement qu’il avait façonné selon ses besoins et à l’image de « Son » idéal de vie.
Hétéroclites et éclectiques toutes ces croyances ont de plus un besoin irrépressible de se ramifier en groupes, voire groupuscules, de croyances apparentées mais aussi divisées, parfois profondément, jusqu’à la confrontation idéologique et l’anéantissement, là également, du groupuscule minoritaire.
Je vais tacher dans les articles suivants de donner, après une approche théologique, ce qui n’est que mon avis et n’engage donc que moi, sur les principaux courants de pensées qui influent sur la vie de tant de gens qui souvent n’en comprennent ni le sens ni le but.
Afin que l’on ne puisse pas me taxer d’avoir des préférences, je vais traiter les sujets dans l’ordre alphabétique car l’ordre chronologique est un peu confus dans ma tête d’agnostique.
Vous retrouverez ainsi : l’animisme, le bouddhisme, le catholicisme, l’hindouisme, l’islam, le judaïsme et pour terminer en beauté, le capitalisme. (Oui, je sais, il ne respecte pas l’ordre établit, mais, c’est dans ses gènes, il a tendance à tout remplacer, alors il finit aussi cette liste)
Et oui, je sais, il y en a d’autres, mais je vous laisse le plaisir de vous en occuper.

Déjà que de parler religion me bouscule mes neurones, ne me demandez pas de faire une thèse sur ce que je considère être un non-sujet (surtout pour s’entretuer).
Image « empruntée » à Médiapart

mercredi 14 janvier 2015

BJ

Un ami m’a quitté.

Toi qui as été plus qu’une relation de travail en ayant su mettre toute ton humanité pour nous parler de ce monde des chiffres pourtant si impersonnel.
Toi le bon vivant qui nous accompagnait autour d’un pot ou d’un buffet marquant un moment de communion entre les membres d’un atelier, soudés pour lever un verre à l’amitié.
Toi qui évoquais, au moment de prendre ta retraite, tous les voyages que tu rêvais de faire avec ta femme dès qu’elle t’aurait rejoint dans ce moment de liberté après tant d’années d’un travail souvent ingrat.
Toi qui a tant utilisé ta tête et qui a été trahi par elle au moment où enfin tu allais pouvoir l’utiliser pour autre chose qu’aligner des chiffres.
Toi qui t’es tant inquiété pour ta femme quand sa santé l’a trahi, mais qui gardait l’espoir en un lendemain pourtant bien compromis.
Toi qui t’es rendu compte de la dégradation de ton état de santé mais qui refusais que l’on te plaigne.
Toi, mon ami, tu vas bien me manquer, comme à tous ceux qui ont apprécié de travailler à tes côtés.
Ton souvenir sera d’autant plus présent lorsque je lèverai un verre de ce champagne que tu aimais tant.
Repose en paix et permets-moi de présenter à ta famille et principalement à ta femme toute mon amitié dans ce moment où le courage ne veut plus rien dire face à la tristesse de perdre un être chéri.

Il est des endroits où l'on crie "Salut l'artiste !"
Moi je me contenterai de te dire "Adieu l’ami !"


Fait chier la vie qui nous fait côtoyer tant de morts…

jeudi 8 janvier 2015

Je Suis Charlie

Le fusil contre la plume.
Si le fusil gagne sur le moment, la plume gagne toujours sur la durée.
L'histoire l'a prouvé même quand certains ont cherché à la réécrire à leur convenance.
Quand à qualifier des tueurs d'être apparentés à une quelconque religion, le raccourci est un peu rapide.
N'importe quel abruti peut crier Allah Akbar sous une cagoule, pour se faire passer pour un "musulman", y compris des intégristes (ce qui n'est pas une religion) de tous poils et des représentants d'extrémismes politisés que cela arrange bien de remuer la boue au nom d'une France qui a mal de les savoir exister.
Le coran, la bible ou la torah sont des recueils à l'attention d'hommes dont les seules armes doivent être la compassion et la compréhension. Par le passé les religions qui se sont fourvoyées à vouloir croire qu'elles seules détenaient la vérité se sont toutes cassées les dents sur des plumes qui ont lutté avec des mots pour rétablir la vérité.
Il n'est de Dieu que dans le désir, ou le besoin de croire des hommes et ce quelle que soit leur origine ou leur langue, tout le reste n'est qu'interprétation.
Je Suis Charlie, mais aussi Pierre, Mohamed ou David, depuis plus de quarante ans et ma plume continuera à le clamer tant qu'il me restera un peu d'encre dans le sang.