Where are you? => In Nobody Land

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: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

mardi 10 février 2015

Pour terminer: le Capitalisme ou la fin des mythes et peut-être la notre

Nom du dieu : Dollar (ou or ou tout ce qui vaut un max de pognon)

Apparu dans la nuit des temps avec l’accaparation par quelqu’un du premier outil ou de la première arme pour son usage personnel, le Capitalisme a toujours cherché à saper les fondements d’unification des sociétés, quelles qu’elles soient.
Il a pris des formes diverses toujours érigées en systèmes permettant de simplifier les échanges entre les peuples.
Si l’idée est bonne, c’est comme dans les autres religions la manière de faire des possédants qui a perverti la chose.
Si l’idée d’accumuler des richesses n’est pas un défaut en soit, le fait de se les accaparer au détriment des autres en devient un rapidement.
-            Réunir dans un musée des collections pour les montrer à ceux qui ne peuvent pas se déplacer, c’est bien, aller les voler dans leurs pays d’origine l’est moins.
-            Créer la monnaie pour faciliter les transferts entre les pays du monde, c’est bien, avoir des banques qui jouent sur sa valeur l’est moins.
-            Regrouper les forces de plusieurs entreprises pour créer une synergie de groupe c’est bien, créer des multinationales qui ne laissent plus aucune place de manœuvre au commerce indépendant l’est moins.
-            Réinvestir des profits (parfois colossaux) pour créer de l’emploi (et non de l’exploitation) ou faciliter le travail c’est bien, les redistribuer à des actionnaires de plus en plus avides pour lesquels le mot de déontologie est une aberration l’est moins.
-            …….

L’argent perverti tout ce qu’il touche, dit-on : un exemple biblique est donné par le veau d’or érigé par les hébreux en attendant Moïse parti chercher les tables de la loi. Tout ce petit monde se mis à le vénérer, à le toucher, et s’en est suivi des scènes de débauches (dignes de Babylone) qui ont un petit peu énervé le monsieur quand il a fini par redescendre alors que lui s’était serré la ceinture pendant tout ce temps.

Le Capitalisme a gangrené tous les modes de pensées des sociétés civiles et religieuses.
Chacun a un prix, dit-on aussi.
J’ai longtemps gardé l’espoir que ce prix pouvait ne pas être que matériel.
Mais il est vrai que je ne vis pas avec moins d’un $ par jour, ce qui me donne une vision nuancée de la réalité de certains.

Je suis certain à présent que c’est par son expansion que nous disparaitrons.
Pourquoi ? Me dirons ceux qui s’isolent encore dans leurs bulles de confort…
Et bien par les derniers moyens inventés de générer du fric comme :
-          Les banques vertes qui sous le couvert d’aider à protéger des écosystèmes en danger, donnent une valeur boursières à des territoires, des forêts, des animaux et pourquoi pas bientôt des hommes, puis émettent des actions vendues à des sociétés prédatrices en leur donnant le droit de s’accaparer des territoires pour les exploiter à outrance. Et comme il faut que cela rapporte et bien ces banques misent sur ce qui sensibilise l’opinion publique en le « protégeant » et tant pis pour tout ce qui disparait en silence car n’aillant à priori pas d’intérêt aux yeux du monde, dans l’ombre d’une société dont les lumières sont plus des projecteurs à flux dirigés que des rayons solaires disponibles pour tous.
-          Le principe de la compensation dont la partie ci-dessus est la pointe de l’iceberg mais qui fonctionne pour tout ce qui concerne la pollution et donne le droit aux usines de ne pas faire de travaux pour éviter les rejets nocifs en tous genres ainsi qu’aux affréteurs de faire parcourir des distances insensées à des matières produites à bas coût dans des pays exploitant leur main d’ouvre.
Malheureusement ces magiciens de l’esbroufe, qui ne vivent que l’instant présent et se foutent du devenir de l’homme, n’expliquent pas quelques règles mathématiques simple comme :
-          Le fait que la terre vit déjà à découvert avec une population qui consomme plus que ce qu’elle produit ou qu’elle ne peut régénérer.
-          Le fait que mathématiquement quand tu as 100% dont tu décides de protéger 10% pour avoir le droit de dépenser 10% et bien il ne te reste quand même que 90% (ce qui est dépensé est dépensé). Et si l’on continue ainsi il arrivera un moment où l’on approchera d’un point qui nécessitera que pour régénérer la possession de certains, il faudra supprimer le peu de possession de beaucoup. A quand les cités bunkers avec les masses affamées qui viennent s’écraser contre les murs (à l’image des migrants en Méditerranée). Non ce n’est plus de la science-fiction mais un futur que nous commençons à vivre.

Il y en a deux qui avaient tout compris avant l’heure : Jésus quand il a chassé les marchands du temple et Mahomet (Mohammed) quand il a détruit les idoles entourant la Ka’ba. Prophétiques non ? (oui, je sais, le jeu de mot est facile…)

Le monde est devenu fou !

A quand le déluge ?

3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. J'ignorais tout des banques vertes et ça me sidère. Le Dieu "capital" "Argent" ou "dollar" qu'elle que soit son nom, est quand même le seul qui fédère tous les peuples du monde et toutes les couches sociales. Et ça fait peur parce qu'on a perdu le sens des valeurs humaines en découvrant le sens des valeurs pécuniaires ou plutôt de la possession. A partir de là, la morale change d'idéologie. Ce n'est plus la morale de respect, d'aide, de partage qui régit le monde mais la moral du "je dois tout faire pour en avoir plus".
    De plus en plus mais encore trop peu nombreux, on parle de communauté de partage, d'écovillage.... bref des lieux où les gens bossent en commun partageant équitablement le fruit de leur travail, mettant tout dans un fond commun et relançant le système du troc, qu'il soit de savoir-faire ou d'objets.
    C'est le seul avenir qui permettra de sauver quelque chose de ce monde mais je ne vois pas comment il serait possible d'éveiller les consciences de ces marchands de fric, des politiciens et de tous leurs larbins qui bavent pour récolter la moindre miette au point de perdre toute décence, toute fierté et toute morale.

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  3. Effectivement, c'est bien qu'il existe des petits îlots de communautarisme. Mais que deviendront-ils face à la monétisation du sol qu'ils essaient de préserver.
    C'est le modèle consumériste qui est complètement à revoir.
    Tant que nos dirigeants y participeront allègrement en se foutant royalement du peuple qui les a élu pour ne voir qu'à profiter au maximum de leur instant de "pouvoir" au service de ceux qui les arrosent pour eux-mêmes se goinfrer en toute légalité au détriment de toute vision d'avenir, et bien nos descendants verront de plus en plus vite s'approcher le mur de l'indifférence des nantis qui leur survivront pour un court instant...
    Si la connerie était valorisée toutes les banques en achèterait. Pour l'instant elles spéculent surtout sur la bêtise de ceux et celles qui les écoutent.

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