Vous ne pouvez savoir comme il est
lassant
De vous voir à tout propos, tout moment
pleurant.
Un peu plus de tenue voyons,
contenez-vous.
N’étalez pas au grand jour vos
dissentiments,
Faites de votre visage un lieu tabou
Pour vos peines, gardez-le rayonnant.
On finit par croire que vous le faites
exprès
De vous montrer ainsi à nous, sans nul
attrait,
Pour vous faire plaindre, de soi-disant
chagrins.
Comment voulez-vous que nous soyons
d’entrain.
Nous avons assez de nos soucis
personnels
Sans devoir gérer tous ceux d’une telle
ou d’un tel.
Que vous ayez un jour ou l’autre le
cafard,
C’est normal, et nous vous aiderons sans
retard.
Mais ce n’est qu’une perpétuelle
succession
De têtes de madones lors de la Passion.
Je pense et je regrette que ce poème
Soit certainement le dernier que je
mène.
J’eu aimé encore rester auprès de vous
Car vous m’êtes chères, et je vous
l’avoue,
Ce déchirement m’est vraiment très
pénible,
Mais continuer ainsi m’est impossible.
Peut-être vous reverrai-je un de ces
jours,
Si la mort ne nous joue pas un vilain
tour.
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