Parlons de cette contradiction entre développé et développement, ce dernier vocable étant devenu maintenant presqu’un gros mot car si mon premier ne masque souvent qu’une frénétique recherche de la facilité, mon second est l’image de ces pays qui aspirent à notre modernité tout en n’en connaissant pas le côté sombre.
Il fut un temps ou le développement, qui était le prolongement de l’héritage culturel, n’était principalement lié qu’à la transmission du savoir accumulé par les anciens pour permettre aux jeunes de traverser les épreuves qu’ils avaient connues et leur permettre ainsi, en se basant sur des acquis, de progresser en les niant et les remplaçant ou en les intégrant et les adaptant au nouveau monde qui était le leur. Ceci était une vraie progression liée à des développements technologiques ou culturels.
Il ne reste que les sauvages pour faire ce genre de choses en apprenant aux enfants à reconnaître les plantes et ce qu’elles peuvent leur apporter, les animaux et la manière de vivre avec eux en harmonie, le ciel et le vent dont ils doivent prévoir les caprices pour s’en protéger si nécessaire..
C’est pour cela qu’on appelle leurs nations les pays en voie de développement.
Les sociétés dites civilisées quant à elles n’ont que faire de tout cela car elles maitrisent la culture (intensive) ainsi que l’élevage (industriel) et savent se prémunir (pensent-elles) des épisodes climatiques gênants. Quelles connes……………..
(Maïs transgéniques, nouvelles maladies, réchauffement climatique en sont malheureusement les corolaires).
Comment des peuples nantis peuvent-ils se décerner le droit de juger ce qui est bon ou pas ou ce qu’ont le droit de faire ou pas tous ces autres peuples à qui nous nous gardons bien de transmettre "Notre" savoir, du moins le bon?
Tout ce que nous leur léguons ou inculquons c’est l’acceptation d’une sous-culture liée à l’assimilation de nos restes.
Et malgré tout cela ces "demi-hommes" continuent, tout en protégeant leurs acquis, de faire leur possible pour intégrer l’autre clan. Les fous…………..
Mais avons-nous vraiment le droit de juger l’espoir de ces gens qui n’ont souvent rien alors que nous avons accès à tout même si on ne l’a pas?
Peut-être pas, mais il nous faut au moins leur dire qu’au-delà du miroir aux alouettes existe également chez nous un sous monde qui vit encore plus dans la misère qu’eux car il a coupé ses liens avec son ancien savoir.
Il fut un temps ou le développement, qui était le prolongement de l’héritage culturel, n’était principalement lié qu’à la transmission du savoir accumulé par les anciens pour permettre aux jeunes de traverser les épreuves qu’ils avaient connues et leur permettre ainsi, en se basant sur des acquis, de progresser en les niant et les remplaçant ou en les intégrant et les adaptant au nouveau monde qui était le leur. Ceci était une vraie progression liée à des développements technologiques ou culturels.
Il ne reste que les sauvages pour faire ce genre de choses en apprenant aux enfants à reconnaître les plantes et ce qu’elles peuvent leur apporter, les animaux et la manière de vivre avec eux en harmonie, le ciel et le vent dont ils doivent prévoir les caprices pour s’en protéger si nécessaire..
C’est pour cela qu’on appelle leurs nations les pays en voie de développement.
Les sociétés dites civilisées quant à elles n’ont que faire de tout cela car elles maitrisent la culture (intensive) ainsi que l’élevage (industriel) et savent se prémunir (pensent-elles) des épisodes climatiques gênants. Quelles connes……………..
(Maïs transgéniques, nouvelles maladies, réchauffement climatique en sont malheureusement les corolaires).
Comment des peuples nantis peuvent-ils se décerner le droit de juger ce qui est bon ou pas ou ce qu’ont le droit de faire ou pas tous ces autres peuples à qui nous nous gardons bien de transmettre "Notre" savoir, du moins le bon?
Tout ce que nous leur léguons ou inculquons c’est l’acceptation d’une sous-culture liée à l’assimilation de nos restes.
Et malgré tout cela ces "demi-hommes" continuent, tout en protégeant leurs acquis, de faire leur possible pour intégrer l’autre clan. Les fous…………..
Mais avons-nous vraiment le droit de juger l’espoir de ces gens qui n’ont souvent rien alors que nous avons accès à tout même si on ne l’a pas?
Peut-être pas, mais il nous faut au moins leur dire qu’au-delà du miroir aux alouettes existe également chez nous un sous monde qui vit encore plus dans la misère qu’eux car il a coupé ses liens avec son ancien savoir.
On ne l’appelle même pas le sous continent mais le quart monde et j’en reparlerai certainement un de ces jours.
Oh là là un vaste sujet Skeletor.....Une seule chose à dire c'est le titre du roman de Omar Ba !!! " JE SUIS VENU, J'AI VU, JE N'Y CROIS PLUS" à propos de l'immigration en Europe
RépondreSupprimer"Omar Ba, pour la première fois lève un tabou. "Ne venez pas ! Immigrer en Europe est une impasse".
Bisous à toi Skeletor
Ouah a peine levee c'est un peu dur de repondre correctement a ce probleme qui me tient particulierement a coeur.
RépondreSupprimerJe le ferai plus tard.
Je peux juste dire pour le moment que j'adhere totalement, nous avons tout a reapprendre des peuples vivant dans les pays dits du "tiers monde" et en voie de developpement.
La solution existe deja... grand coup de frein voire de retour en arriere.
En réponse à la première :
RépondreSupprimerIl a raison machin, NE VENEZ PAS, c'est déjà assez le foutoir comme ca.
Et puis c'est beau chez vous, la preuve on y va en vacance.
Euh!!! J'ai dit une connerie?
@+
Skeletor
En réponse à la seconde :
RépondreSupprimerLa solution viendra moins d'un retour en arrière de notre part mais plutot du fait d'accepter l'autre et le fait que son savoir vaut peut-etre le notre meme s'il est différent et que peut etre que ce sera grace à lui que nous nous tirerons du guépier dans lequel nous nous sommes fourrés.
Cela mérite bien qu'on lui donne un coup de pouce pour lui permettre au moins de vivre et non de survivre tant au point de vue santé qu'utilisation de mécanisations non polluantes.
@+
Skeletor
Oui oui tu as dit une connerie là Skeletor arf!!! ;-) machin à un nom OMAR BA ! clair qu'il a raison, sans parler du foutoir que l'on a nous même mis, ce n'est pas du tout un cadeau de se retrouver ici...Comme dirait l'autre il vaut mieux être malheureux et pauvre chez soi que chez les autres... Quoi j'ai dit une connerie ?? Pour ne par recopier un certain Skeletor lol !!
RépondreSupprimerBisous Bisous
Ce qui me gène chez Omar Ba est son parcours qui n'est peut-être pas ce qu'il en dit :
RépondreSupprimerVoir le Post 3 sur le forum ci dessous. (Sous toutes réserves)
http://www.politis.fr/article6874.html
Recopié texto sur :
http://www.philippemarx.net/2009/05/omar-ba-clandestin-de-dakar-temoigne-de.html
Développé sur :
http://www.afriquechos.ch/spip.php?page=commentaires&id_article=3316
Et tout cela sans réponse de l'intéressé.
Je ne juge pas, mais je doute ce qui est suffisant.
@+
Skeletor
J'irai voir plus tard mais cela n'empêche pas que pour le titre il ne se trompe pas...
RépondreSupprimerBisous bisous
Je suis allée sur les sites que tu as mis plus haut sur Omar Ba. Une certaine prudence est de mise que cela soit vis à vis de lui ou de ses détracteurs.
RépondreSupprimerS'il est vrai qu'il a tout inventé juste pour vendre ses livres, vis à vis de ceux qui l'ont vraiment vécu dans la souffrance et la mort pour certains et leurs familles c'est un manque de respect, il doit être mythomane.
Ceci dit, il n'empêche que son livre toute mesure gardé ne l'ayant pas lu, parle d'une vérité que les candidats à l’immigration ne veulent pas voir, à savoir l'Europe n'est pas l'Eldorado qu’ils pensent, je dirai même que c’est pire que chez eux, ils sont plus qu’exploités sans parler du racisme qu’ils doivent subir.
Comme je le disais ailleurs, « mieux vaut être pauvre et malheureux chez soi que chez les autres ». Ils ont une chose que l’on a plus, ils s’entraident, se soutiennent mutuellement, je parle en connaissance de cause l’ayant vu.
Bisous
pays en développement qui représente quand même les 2/3 du monde. J'aime et j'adhère à ce clivage que tu fais entre le monde "sauvage" et "civilisé". Nous autres "civilisés" tellement imbus par notre savoir, avons perdu une science de la nature que nous peinerons à retrouver, voire que nous ne retrouverons jamais. Les chamans, les anciens savaient l'usage des plantes mais avec notre médecine moderne nous nous sommes crus supérieurs. Or les anciens se sont éteints avec leurs connaissances et aujourd'hui nous découvrons que bien des plantes sont efficaces contre les cancers et contre bien d'autres maladies. Aujourd'hui la science courre après un savoir ancestral perdu par la faute de notre orgueil. Et la médecine naturelle n'est qu'un exemple parmi d'autres de connaissances perdues. La culture... là aussi l'homme civilisé croyait détenir tous les mystères des cycles de la nature, de la façon de cultiver la terre. On l'a chargée d'engrais chimique, de pesticides, on l'a malmenée, bêchée, sarclée, brûlée.... pour s'apercevoir que cela l'apauvrissait et on redécouvre les engrais naturels, la rotation des cultures, le repos de la terre, le compostage, le travail de la terre en surface et non pas en profondeur...
RépondreSupprimerBien sûr que l'éducation est fondamentale mais elle n'est pas l'unique source de savoir. Combien de jeunes ont encore plaisir à écouter les anciens leur narrer les expériences du passé, les savoirs ancestraux ?
Nous sommes encore persuadés que la clé du bonheur est la technologie donc ceux qui vivent selon des rites et traditions anciennes, toutes ses tribus essaimées par le monde sont considérés comme des sous-espèces de l'homme. De fait ils n'ont aucun droit, ni de décision, ni de protection de leur vie, ni même sur leurs territoires.
Sommes-nous tellement sûr d'avoir raison ? Sommes-nous sûrs de détenir la clé du bonheur ? Et pourtant ses hommes libres me paraissent bien plus heureux que nous, leurs sourires valent tout l'or du monde, leurs rires tintent comme une cascade. Et la liberté de choix qu'ils ont, est plus qu'enviable. Ce sont eux qui détiennent la vérité et on va les en priver.
Lapeste
Je ne peux qu'abonder dans ton sens à un bémol près.
SupprimerPour moi, la vraie harmonie viendrait d'un transfert technologique permettant à certains peuples de se réapproprier « Leurs sols » et d'en voir sortir de quoi les nourrir et non de quoi fabriquer des substrats divers à notre attention.
Il serait bon de nous voir leur apporter tout ce qui est lié aux énergies solaires et éoliennes, à la culture avec irrigation au goutte à goutte et à la gestion des ressources en eaux avec images satellites, à la connaissance des sols et à une culture raisonnée de ceux-ci permettrait de lutter efficacement contre la faim et la nomadisation et cela reviendrait bien moins cher que tous les budget de lutte contre la faim qui ne sont que des palliatifs. Oui on le fait déjà mais de manière microcosmique par l’intermédiaire d’ONG, mais là je parle de programmes d’envergure à l’échelle mondiale.
Et dans l'autre sens les programmes qui viennent d'être initiés afin de répertorier et classer les connaissances des cultures en voie de disparition devraient intégrer un facteur permettant le transfert de connaissance au sein même des populations en les intégrant plus à ces études et en leur démontrant toute la richesse de leur patrimoine.
Mais bon tu sais comme moi que ce ne sera que des idées utopiques tant que ce seront des industries agroalimentaires et médicales qui auront la main mise sur ces pays.
Je regardais hier soir un reportage sur les ravages des industries du tabac en Malaisie où elles se permettent de prôner les mêmes mensonges qu’elles ont utilisées chez nous au XXème siècle. Finalement rien ne change hors les lieux où ces salopards sévissent et dire qu’ils sont conscient qu’une personne sur deux qui fume mourra à cause d’eux….
Excuse-moi je sors gerber
Skelethor