J’avance, sur le petit chemin
tortueux qui se fraye un passage au milieu de mes idées noires.
Tel Alice je ne dois pas m’en
écarter sous peine de me perdre.
J’avance, pas à pas sans me
retourner.
Je mets mécaniquement un pied
devant l’autre sachant que c’est la bonne solution
J’avance, et peu à peu le
brouillard oppressant qui m’entoure s’estompe.
La lumière augmente en même temps
que ma confiance
J’avance, et l’espoir renait.
Est-il donc possible de croire en
la fin de ce maudit cloaque ?
J’avance, quittant le silence et
guidé par ces voix me disant que je ne suis pas seul.
Il existe donc encore ce monde
que je croyais perdu.
J’avance, et m’éloigne de ce qui
constituait ma vie.
Il n’y a rien qui me retient dans
ce cocon que je me suis créé mais qui s’est révélé un carcan.
J’avance, ayant perdu une à une
les pièces d’une armure qui m’étouffaient à présent.
Dieu, que j’ai aimé le bruit du
métal heurtant le sol inégal avec un son changeant.
J’avance, offrant mon torse nu à
toute brise bienvenue.
La caresse d’un zéphir réveillant
des sensations oubliées.
J’avance, mon cœur s’emplissant
d’un nouvel espoir.
Et si ? Non ! Je
ne veux pas penser à un : mais si ?
Je
ne connais pas ma destination mais j’avance
Puisse ton avancée et ta progression continuer sous les meilleurs auspices. Pour ne pas gâcher ce pas à pas éclairant, je vais taire mon ressenti. Avance mon ami, avance et trouve l'apaisement et la sérénité.
RépondreSupprimerL'apaisement, je l'espère; la sérénité, je ne pense pas.
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