Question existentielle s’il en est !
Pour qu’elle raison la poser ?
Une réminiscence d’une sombre histoire d’un papillon et d’un
homme ?
Parce que comme dans certains films (mais était-ce bien des
films ?), je « décide » de faire un break de certaines
« vies » liées à un réseau dit « social » que je trouve
trop chronophage avec des automatismes journaliers me donnant l’impression
d’être dans « Un jour sans fin ».
(Quelqu’un aurait-il vu ma toupie ?)
Décider de sortir de la matrice est faisable.
Du moins me semble-t-il.
Mais pour combien de temps ?
Et la quitte-t-on vraiment ou nous créé-t-elle un espace où
l’on se croit à l’abri (en pensant cependant à elle) alors qu’elle continue à
construire notre cocon ?
J’ai eu le plaisir d’être assailli, relancé, encore et
encore, par des rappels et notifications diverses (dont plusieurs fois les
mêmes) sur tout ce qui se passe dans ce monde en mon absence et auquel un
simple clic peut me reconnecter.
Je « loupe » tant de choses et abandonne tant
« d’amis » que je devrais avoir honte de me retirer de cette routine
qui devrait pourtant suffire à remplir mon horizon en orientant de plus mes
désirs par l’observation continue de mes « préférences » et de mes
propos.
Et si mon intérêt n’est pas ravivé par mes habituels lieux
d’expression, c’est petit à petit des propositions émanant de la liste de mes
« contacts » et leurs publications qui ne peuvent que me ramener au
bercail selon un calcul tout mathématique.
(Et merde, je suis pourtant sûr de l’avoir laissée sur la table)
A quel moment me reste-t-il assez de libre arbitre pour
décider de mon environnement matériel et humain ?
Difficile d’être sûr d’avoir coupé tous les fils de cette
toile qui s’immisce dans tant d’automatismes que je crois être des décisions
murement réfléchies ?
(Vraiment ce n’est pas sympa de m’avoir fauché ma toupie)
Comment croire que tout ce que je vois, tout ce que je lis,
n’est pas le résultat des calculs d’un algorithme quand j’en viens à éprouver
du chagrin après la disparition d’un membre, élément moteur d’un groupe avec
lequel je communique quasiment chaque jour ?
Et comme par hasard, j’ai eu également avec lui des
affinités de lieux de vacances dans les méandres d’un fleuve pourtant peu connu
d’Afrique avec des images de poissons suspendus se superposant dans ma
« mémoire » et avec les clichés de pêche de cet « inconnu »
Comment croire que c’est également par hasard que dans le
même groupe, je me suis lié d’amitié avec une inconnue ayant des idées sur le
monde comme les miennes alors qu’elles sont de moins en moins répandues ?
Comment croire que l’Utopie n’est pas que le rêve impossible
auquel aspirent des marionnettes dont les fils sont trop courts pour leur
permettre d’y accéder.
(Et je vais faire comment à présent pour savoir si ce qui m’entoure est
réel ?)
Pourquoi ai-je eu l’idée de ce texte qui vous semble
absurde, cette nuit à un moment où je suis sensé dormir ?
Pourquoi …… ?
Mais il me semble que
des pas se rapprochent : serait-ce l’agent Smith ?
Un téléphone sonne…
Je dois m’en aller
Tu me manques. Il me manque aussi.
RépondreSupprimerQuelque part je me manque aussi et c'est pour cela que j'essaie de me retrouver.
SupprimerAlors bonne chance dans ta quête. Je souhaite qu'elle aboutisse et que tu trouves la sérénité à défaut du bonheur.
SupprimerLe bonheur n'est pas de ce monde a dit machin. Nous arrivons juste à nous y adapter au mieux quand nous ne cherchons pas à l'adapter à nous.
SupprimerLe bonheur n'est pas un état de béatitude permanent mais un état transitoire que nous sommes tous amenés à rencontrer au cours de nos vies. C'est lui, son souvenir qui permet de supporter l'insupportable. Sans quoi, à quoi tout ça servirait-il ? Toi qui ne cesse de nous conseiller de vivre le moment présent, profite des meilleurs moments au fur et à mesure qu'ils se présentent. Tu les appelleras bien comme tu veux, moi je les nomme instants bonheur
RépondreSupprimerEt ouai! C'est là le problème! Il faut s'en souvenir! Pas simple à l'orée d'une attaque possible d'Alzheimer… Donc effectivement Carpe Diem!
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