Un petit mot si pesant pour ce
qu’il entend de changements dans notre vie et pourtant un petit mot qui peut faciliter
celle-ci.
Pardonner c’est renoncer à
l’espoir d’un passé meilleur (Jack Kornfield).
C’est aussi décider de voyager
plus léger et de changer son regard aux autres pour aller de l’avant.
Olivier Clerc, créateur des Cercles
du pardon (non ce n’est pas une secte), un utopiste s’il en est sur un
sujet si sensible pour tant de gens, en a appréhendé le concept au travers
d’une expérience au Mexique sur l’apprentissage de la voie de la liberté
personnelle que l’on retrouve dans Les quatre accords Toltèques de
Miguel Ruiz.
Rien de mystique dans tout cela,
de simples évidences et une grande remise en question de tout ce que le
modernisme et le consumérisme ont créé pour enkyster notre manière de penser et
d’interagir avec les autres.
Dire que l’on pardonne est un
début car ces mots sont souvent si difficiles à prononcer, et ils ne sont malheureusement
la plupart du temps qu’un feu de paille ou le thème d’une chanson de Dalida « Paroles,
paroles »
Montrer que l’on pardonne devient
alors un acte militant qui nous engage et ne peut se poursuivre que si l’on a
auparavant travaillé à se pardonner soi-même.
Comment être en paix avec le
monde si un bouillonnement de pensées malsaines nous habite.
Le yoga avec l’apprentissage de
la respiration est une aide certaine pour canaliser nos flux et ainsi nous
aider à faire le tri entre ce qui est bon pour une vie harmonieuse et ce qui
est néfaste dans notre approche des Autres.
Il ne faut pas croire que
pardonner c’est oublier ; non, c’est juste ne plus voir le futur au
travers du prisme du passé et enfin respirer à plein poumons en se libérant
d’un carcan oppressant.
Et veuillez me pardonner si ma
manière de voir heurte vos possibles préjugés mais je vous rappelle que ce mot sous-entend
jugés à l’avance.
Ne soyez donc pas trop sévères
dans vos jugements vis-à-vis des autres et surtout vis-à-vis de vous-même. Il
est un temps pour tout, pour la colère et la rancune qui asservissent puis pour
le pardon qui libère.