Where are you? => In Nobody Land

Vous ne trouverez en ce lieu que délires et idées sensées, à vous de faire le tri.
Croire que vous sortirez d’ici enrichis n’est pas une erreur hors matériellement parlant
Vous êtes dans un morceau d’éternité dédié à ce que nous sommes
: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

mardi 13 octobre 2015

La Politique

Mais qu’est-ce donc, me direz-vous ?
Il est vrai que votre désaffection pour la chose (la politique, pas l’autre je l’espère) explique que vous ayez perdu la compréhension du terme depuis votre dernier réveil révolutionnaire.

La politique, c'est comme la cuisine à l'ancienne.
Cela se prépare à l'avance, demande beaucoup d'ingrédients, cuit pendant longtemps et est meilleure réchauffée (disent tous les vieux croûtons accrochés à leurs sièges) en revoyant juste l'assaisonnement.
Seul le résultat diverge, l'un des deux étant franchement indigeste.

Mais comme pour la cuisine, en politique on se dit qu'en changeant le nom et la présentation, les gens ne se rendront pas compte qu'ils mangent toujours la même chose.

Le peuple, depuis qu’on lui a vanté les mérites de la poule au pot n’a toujours pas compris qu’il était lui-même l’ingrédient principal d’un gigantesque banquet auquel il est convié par celles et ceux qui bavent en le regardant

Et ce n’est pas parce qu’on lui demande si l’eau du bain n’est pas trop chaude, qu’on ne cherche pas à le plumer.

S’il est difficile d’imaginer un monde sans politique on peut cependant rêver qu’elle intègre des termes comme :
-          - Partage (Et non pas accaparation)
-          - Égalitaire (Et non pas dirigiste)
-         -  Liberté (Et non pas libérale)
-          - Humanisme (Et non pas populisme)

Mais bien sur cela demande un minimum d’effort en commençant par réutiliser d’un truc dont on est toutes et tous dotés (es) : un cerveau.
Le principe est simple :
-          - On prend pour axiome que notre opinion personnelle compte et que notre avis mérite tout autant que les autres d’être entendu.
        - A partir de là on prend le temps de s’informer et de lire (cela peut éviter de dire des conneries en parlant trop vite)
-    - On fait un travail de journalistes (les vrais, pas les présentateurs qui ne font que dire et lire des prompteurs dont ils ne sont pas à l’origine du texte)
           - On ne prend pas pour principe acquis que l’orientation politique détient la vérité.
-        - On ne rejette aucune idée d’aucun bord, mais on se donne le droit de les critiquer et de l’être.
-       - On construit un projet dont on discute avec d’autres afin de croiser des vues différentes sur un même sujet.
-    - On participe, autant que faire se peut, à la vie locale, car c’est d’elle que doit venir l’orientation générale (et non l’inverse)
-         - On défend l’idée que le droit d’exister prime sur tous les autres.
-       - On écoute son voisin et on lui reconnait le droit d’avoir son opinion en lui demandant d’en faire de même.

On appelle cela l’Utopie et c’est possible.
Il suffit d’être assez nombreux (euses) à le vouloir.
Et si la population mondiale a quelque peu augmenté depuis la Grèce antique, le principe de l’Agora fait quand même plus rêver que la réunion de gens déconnectés de la vraie vie dans des lieux où ils se montrent plus qu’ils ne créent.