Bon, ben voilà, ça y est, j’entame une nouvelle décennie.
Ce n’est pas tant son contenu que
son contenant qui m’interpelle car je n’ai jamais aimé le chiffre qui la
caractérise.
Songer que je me rapproche du
moment où je ressemblerai à mon avatar, hors sa démarche chaloupée et sa
propension à danser, ne m’obsède pas.
Il faut une fin à tout n’est-ce
pas ?
Tant que j’arrive à la décennie
suivante dans un état ne nécessitant aucune aide extérieure, cela me va.
Tout ce que je crains c’est les
possibles aléas et chausse-trappes qui pourrait parsemer cette étape de ma vie.
Jusque-là, ça va ! Ainsi
vont, je l’espère, débuter les jours à venir, avec cependant un petit coup
d’œil sur la portion visible de chemin à venir. Un peu comme dans un jeu vidéo
où l’on sait que le monde qui nous entoure ne nous veut pas que du bien mais où
le simple fait de pouvoir le contempler est déjà bien sympa.
Ce qui m’interpelle également est
l’état de notre pauvre planète à la fin de cette décennie en voyant tout le mal
qu’on lui a causé dans la précédente. L’image de ce bucheron sciant la branche
où il se trouve me hante de plus en plus et mes textes « La nuit
vient » et « Fin » me paraissent malheureusement de plus en plus
d’actualité.
Qu’il est donc difficile de
tracer sa route sereinement quand un monde habitable nous entourant se rétrécit
de plus en plus à l’intérieur des hauts murs que nos dirigeants érigent ″pour
le bien du peuple″.
Bon ben, ce n’est pas tout cela,
j’en étais où ? Ah oui, j’avance le pied droit, je regarde devant et je me
prépare à avancer le pied gauche…