A toutes celles et ceux qui
voulaient se réfugier dans les Juppé de leur maire et qui l’ont aujourd’hui
dans le Fillon, j’envoie ce message d’espoir.
Ils ont déjà évité que le gagnant
de cette joute, toute oratoire, ait un score de 66.6% qui aurait été diablement
prémonitoire, voire de 69% qui aurait pu donner de vilaines idées.
Aujourd’hui la France a révélé
son vrai visage : sérieux, les sourcils froncés mais avec ce petit sourire
au coin des lèvres qui souligne le fait que ce que nous croyons être notre
demain est encore loin de ce qui nous attend.
Tous ensembles interprétons cette
nouvelle Marseillaise :
Aux larmes Citoyens
Mangez vos sabayons
Pleurez, trimez !
Qu’un espoir dure
Qu’il reste des quignons.
Naaannnnn ! Je riGaule !
Soyons juste ; une fois
disparu un certain petit nerveux, on avait d’un côté des promesses de
lendemains égalitaires que l’on savait irréalisables et de l’autre des coups de
pieds au derrière qui sont certainement indispensables. (Même si tout à fait
irréalisables dans leur intégralité du fait d’un phénomène physique
incontournable : la force de l’inertie)
Il faut faire bouger les lignes
disait il y a peu le nouveau chantre de la DROITE (et
du centre), malmenant l’idée d’un certain Baudelaire dans son poème La
Beauté : « Je hais le mouvement qui déplace les lignes » tout en
appliquant tous les jours le vers suivant : « Et jamais je ne pleure
et jamais je ne ris »
Tremblez Français installés dans
votre confort, vos prérogatives, tout accaparés à défendre vos « prés
carrés » car Droppy est arrivé et sa grande joie (toute intérieure et en
retenue) est de promettre de redonner une certaine grandeur à un pays tellement
gangrené par de petits arrangement entre amis que l’on nomme non pas corruption,
c’est bon pour les autres pays, mais clientélisme pour faire plus proche d’un
peuple qui dort et qui aime être caressé dans le sens du poil que le nouveau
Général (il se réfère tant à l’ancien) a fort dru au demeurant juste au-dessus
d’un regard qui se veut acéré pour bien montrer qu’il n’aura pas peur de couper
ces fils dans lesquels certains se complaisent pour dire que ce qu’ils font n’est
pas de leur faute mais qu’ils sont guidés par une main (divine ?) au
service de la population. (Ce n’est pas bien dit ça ?)
Allez un petit dernier pour la
route, qui va bien vous pourrir votre journée en tournant en boucle dans votre tête (Si ! Vous savez, ce truc au-dessus de vos larges épaules qui n'est pas fait que pour vous regarder dans un miroir)
Au pays de Flamby
Comme dans tous les pays
On se droitise, de peur on crie
Il y a les méchants et les gentils
Et pour élire nos chers édiles
Avoir l’espoir est très utile
Car dans notre poche ils ont tout
pris
Au pays de Flamby
Préparons-nous, car bientôt nous
entendrons :
Le roi est mort
Son successeur est appelé à régner
Araignée, araignée !
Quel drôle de nom
Pourquoi pas Droppy
Ou même Fillon