La France était déjà en guerre;
seule sa population ne l'avait pas encore compris car les morts étaient
"Ailleurs".
Même l'image de tous ces réfugiés cherchant un asile n'arrivait pas à ouvrir une brèche dans nos cœurs préoccupés par un quotidien routinier.
Ce qui vient de se passer nous
montre à quel point la "mondialisation" est à prendre dans le sens
global du terme.
Il n'y a cependant pas de mots
pour dire ce que nous ressentons par ces tueries aveugles perpétrées par des
gens venus pour mourir en tuant un maximum "d'incroyants" avec eux.
Nos seuls points de comparaisons
remontent aux Brigades Rouges et étaient bien enfouis dans nos mémoires.
La question est à présent:
quelle doit être la réponse de la France?
Je dis bien la France et non pas
seulement le gouvernement, car toute récupération politique à des fins
électives mériterait également d'être sanctionnée par la mise au ban de ceux
qui s'y fourvoieraient par une société dite "démocratique".
En attendant, je ne sais pas
comment exprimer ma compassion pour toutes ces familles touchées dans leurs
chairs, qu'elles soient d'ici ou "d'ailleurs" par la faute de
monstres qui veulent imposer "Leurs" idées en "supprimant"
toute opposition.
Je vomis leur nom et regrette
d'avoir dû ingérer leur existence.
Le monde brûle, mais nous ne devons pas perdre notre sang froid dans des querelles stériles et au contraire montrer que l'unité n'est pas que du côté des destructeurs.