Tic ! Tac ! Fait l’horloge
Et l’homme continue son travail de destruction et
d’élimination d’espèces qui ont le malheur d’être restées à vivre sur une terre
qu’il souhaite s’approprier.
Tic ! Tac ! Nous dit le temps qui passe
Cela n’empêche pas l’homme de bétonner un sol déjà
rendu stérile à force de vouloir le fertiliser.
Tic ! Tac ! Nous avertit le nuage
Mais l’homme continue ses rejets dans l’atmosphère
de toutes les saletés des usines qui produisent de quoi fournir tout ce qu’il
considère comme lui être indispensable.
Tic ! Tac ! Nous reflète l’eau dans des
reflets irisés et troubles
Et l’homme y jette et rejette tant de saletés et de
polluants qu’il doit chercher de plus en plus de moyens, parfois également
polluants, pour pouvoir continuer à en boire.
Tic ! Tac ! Nous implorent toute cette
majorité d’une humanité qui meure des excès d’une minorité.
Et nos industries continuent à exporter ailleurs
des résidus qu’elles souhaitent « recycler » pour produire et
produire encore en tuant les populations qui les manipulent, quand ce n’est pas
pour plus ou moins faire disparaître les traces de leurs manques
d’investissements pour diminuer leurs rejets.
Tic ! Tac ! Nous crient les météorologues
Et l’homme continue égoïstement à ignorer qu’il
doit donner une terre « vivable » à ses enfants.
Tic ! Tac ! Fait le cœur de la terre
Mais qui prend encore le temps d’écouter ce que la
nature a à nous dire.
Tic !
Mais que peut entendre une humanité aveuglée par
son envie de consommation.
Tac !
Mais que peut voir un homme sourd à tout ce qui
dénonce ses erreurs.
………….
Trop tard !