Nom du
dieu : Yahvé (ou Yahveh ou Jehovah….) qu’elle conçoit comme une Essence
éternelle (YHWH) qui est son nom hébraïque que le Talmud demande de ne pas
prononcer en vain (un peu comme un Chrétien ne doit pas jurer au nom de Dieu)
Le Judaïsme
est toujours dans l’attente de Son prophète.
Avant toute
chose il ne faut pas confondre :
Le Judaïsme,
qui est la religion basée sur la Torah (la Loi) elle-même basée sur la bible de
l’Ancien Testament jusqu’à l’arrivée de Jésus, dont elle refuse le symbole de
sa résurrection, et passe sous silence un dénommé Mahomet,
Avec le
Sionisme basé sur la revendication de la possession du sol d’Israël.
La Torah est
la Loi, un des 3 livres du Tanakh ou Bible hébraïque qui est elle-même une
sélection d’écrits de l’Ancien Testament (classé en 3 parties pour les Juifs et
4 pour les Chrétiens). L’Ancien Testament juif est quasiment identique (hors
classement des chapitres) à celui des Protestants.
Le Talmud est
lui l’enseignement divin, base de la loi juive, transmis oralement par Moïse. Sa
rédaction s’échelonnera du IIème au Vème siècle. Sitôt rédigé, il n’a jamais
cessé, jusqu’à présent, d’être discuté.
Un peu comme
l’Islam, le Judaïsme contient en plus de principes religieux, des règles de
conduite, des lois, des rites et des coutumes dont celles alimentaires de
manger casher, respectant par-là les mêmes règles d’hygiène et d’origine que
les Musulmans. (Principalement sur des viandes vidées de leur sang et provenant
d’animaux n’ayant pas souffert ou fait souffrir ni mangés de souillures).
En recherche
d’une terre promise, le peuple Juif est constitué à l’origine des Israélites de
l’ancienne terre d’Israël auxquels se sont jointes d’autres minorités, par
assimilation et conversion. Il estime avoir été lésé par les Romains qui ont
renommé la province de Judée (pour sa partie comprenant la terre d’Israël) en
Palestine (ou plus précisément Syria Palaestina). Sachant que la Palestine
était déjà un territoire non clairement défini d’où étaient originaires le
peuple Juif et les premiers Chrétiens, on comprend mieux les problèmes géopolitiques
actuels de la région avec des frontières « officielles » d’Israël
remontant à moins d’un siècle et devenues mouvantes depuis par des
revendications territoriales et des implantations par la force de colonies de
peuplement juives au détriment des Palestiniens installés sur ces terres depuis
des siècles.
Le Juif a de
par le passé souvent été caricaturé comme errant car n’ayant pas droit à une
attache territoriale. Il a su cependant s’implanter et s’intégrer dans de
nombreux pays. L’union de ses membres et l’entraide les liant leur a permis de
prospérer au milieu de populations tiraillées par des luttes intestines
constantes.
Les symboles
du Judaïsme sont l‘étoile de David et la ménorah (le chandelier à 7 branches
hébraïque).
Brimés de tous
temps et sujets de pogroms dont la Shoa fut le point culminant, les Juifs n’ont
dû leur salut qu’à leur capacité d’entraide et à celle encore plus importante
de savoir migrer d’autant plus facilement qu’ils ne se sentaient jamais
vraiment chez eux (Et de bons samaritains de tous horizons se chargeaient bien
sûr de le leur rappeler, par les armes si nécessaire).
Cela rend d’autant plus incompréhensible la manière
dont ils traitent à présent les Palestiniens. Mais il est vrai que les actes
actuels sont le fait plus de Sionistes que de simples juifs. Là aussi
l’Intégrisme religieux en est arrivé à une doctrine intrusive d’interprétation
des textes aux vues expansionnistes voire hégémoniques.
On confond trop souvent les Israëliens avec les juifs. J'entends, les habitants d'un pays avec la pratique religieuse, ce qui exacerbent les tensions et amènent à des amalgames.
RépondreSupprimerLe juif errant, voilà une indication qui m'interpelle. Le juif qui n'a pas de territoire, pas de chez lui propre. Cela me fait penser à la mentalité de nos petits villages de campagne où bien qu'installé depuis un demi-siècle, si tu n'es pas natif du coin, tu n'es pas d'ici. La personne juive installée dans un pays est ressortissante du pays et le judaïsme est sa religion. S'ils ne se sont jamais senti chez eux nulle part c'est parce qu'on a cessé au cours de l'histoire de leur faire sentir qu'ils n'y étaient pas.
Le communitarisme les a sauvés mais il les a rendus sans doute plus fort aussi.
Drôle de destinée de ce peuple.
Et pour ce qui est des intégrismes religieux, les papillotes font la différence. Mais quel est le rapport avec nos papillotes au chocolat :-)
Cela doit représenter toutes les questions qu'ils se posent sur tout et n'importe quoi, un peu comme les Protestants. Il font des nœuds pour s'en souvenir.
RépondreSupprimerOu pas.....
A choisir, franchement, je préfère me balader dans la rue avec 1kg de papillotes en chocolat....
RépondreSupprimerMais bon, chacun son truc....
Moi aussi :D
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