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vendredi 6 février 2015

Christianisme ou tout le pouvoir de la croix

Nom du dieu : Dieu

Avant toute chose il ne faut pas confondre :
Le Christianisme, qui est la religion basée sur la bible hébraïque (commune avec l’Islam et le Judaïsme) comprenant l’Ancien Testament jusqu’à l’arrivée de Jésus (nommé pour sa part Christ, d’où le nom de la religion) et y ajoutant sa vie et sa parole, ainsi que celles de ses apôtres, dans le Nouveau testament, mais passe sous silence un dénommé Mahomet (arrivé après je vous l’accorde)
Avec le Catholicisme qui n’est qu’un courant de pensée à l’instar du Protestantisme, des églises Orthodoxe ou Anglicane voire de nos jours des Évangélistes.
Ni la Chrétienté qui est le regroupement des territoires et peuples ayant pour religion le Christianisme sous ses différentes formes.

Religion basée sur une notion de pécher originel suivit de la mort d’un « fils de Dieu » venu pour sauver l’humanité du Mal, on ne peut pas dire qu’elle soit d’un abord joyeux.

Religion expansionniste voire colonisatrice, elle a tracé sa route avec une longue trainée de sang dans son sillage. Son implantation, dans les « sous cultures », s’est le plus souvent faite par la force et par la disparition de ceux qui osaient entrer en rébellion contre cette doctrine qui se voulait apporter le bonheur de croire en un Dieu unique à des populations qui jusqu’alors vivaient très bien avec toutes sortes de représentations de leurs croyances.

Basée pourtant sur des textes communs aux trois religions monothéiques (avec le judaïsme et l’Islam) dans ce qui s’appelle l’Ancien Testament, on pourrait croire que ces bases auraient pu servir de liant. C’est mal connaitre les hommes qui se sont chargés de propager Leur foi en pointant du doigt tous les points déviationnistes des deux autres religions par rapport aux dogmes érigés par la seule religion valable, la leur.

Le symbole de la croix, sur laquelle est mort le dénommé Jésus, en rémission de Nos péchés (oui les vôtres aussi bande d’infidèles) se retrouve de partout dans la représentation de cette église, y compris quand des hommes de Dieu y ont torturé des « hérétiques » lors de l’inquisition, quand ils ne les y faisaient pas brûler, ou quand ils l’ont fièrement arborée lors des croisades.
Et pourtant le sixième commandement des tables de la loi, données à Moïse, est « Tu ne tueras pas ».

Ces bons apôtres l’ont par ailleurs plantée un peu partout de par le monde et surtout, bien entendu, dans des régions qui ne demandaient rien à personne. Le terme de missionnaires donné à ces agents de propagande montre bien à quel point ils étaient sûrs de leur bon droit puisqu’ils avaient pour mission de démontrer aux autres combien ils avaient tort.

Religion hiérarchisée avec un chef à sa tête, elle ressemble à présent plus à un état (qu’elle possède d’ailleurs pour les Catholiques) qu’à une église (même si elle en revendique le terme dans les établissements mis à la disposition des croyants pour les réunir afin de prier en un lieu un Dieu sensé pourtant être partout.

   L’image que donne ces « hommes de Dieu », tout dans leurs luttes de conquêtes internes et leurs penchants déviationnistes mis au grand jour lors de certaines affaires de pédophilie ou de scandales financiers, a tendance à éloigner petit à petit une jeunesse qui ne se reconnait plus dans ce mode de pensée qui n’arrive pas à suivre l’évolution de Leur monde et qui n’a plus rien à voir avec des écrits ayant plus de 2000 ans. Il serait peut-être temps d’écrire un nouveau « Nouveau Testament » et d’éradiquer tout ce décorum qui pèse et brille trop aux yeux de ceux qui n’ont rien. (Les Protestants étant ceux qui font le plus profil bas)

2 commentaires:

  1. L'être humain est un pécheur par nature, il suffit de voir comme il vit pour en avoir la certitude. En réalité, c'est quoi le péché ? C'est cette facheuse tendance qu'on a à se croire le centre du monde. On n'est ouvert qu'à nos propres désirs, à nos propres besoins, à nos propres objectifs, bref on est tout entier recentré sur notre ego. Or le Christ nous demande de faire un chemin inverse : regarder les autres, vivre pour les autres, se tourner vers eux, être là pour eux. Sortir l'homme de son égoïsme qui l'amène à tous les extrêmes : pouvoir, possession, domination en mettant en oeuvre même le pire pour l'obtenir, c'est sauver l'homme. Car avec notre façon de vivre depuis des millénaires nous allons vers notre destruction. Accepter de vivre en collaboration, en coopération avec les autres, c'est sauver notre monde, sortir de la violence, de la haine qui se nourrit d'elle-même. Il a tapé un coup fort en acceptant de jouer le mouton et de se sacrifier aux dérives humaines. Mais en l'annonçant, en le proclamant, en le prédisant, il a changé notre vision du sacrifice.
    Mais cela n'a pas suffit, puisqu'on a perverti son message même. Il est venu nous dire que Dieu nous aime, qu'il nous a donné de quoi vivre heureux mais ensemble, qu'il nous a offert la liberté du choix, mais que tout choix a une conséquence au bout de notre vie. Tiens, ça rappelle le karma non ? Les hommes ont fait de Dieu, un dieu terrible et vengeur et se sont appuyés sur cette image pour commettre toutes les exactions dont tu as parlé. Aujourd'hui, nous sommes dans l'optique inverse, Dieu est devenu un papy bienveillant. Il est amour, il pardonne tout, il ne nous tient rigueur de rien. Du coup tout le monde déculpabilise. Puisqu'il pardonne tout, pourquoi se casser la tête à essayer d'être meilleur.
    La religion, non la foi, c'est une affaire intime entre Dieu et moi, entre ma conscience et moi. Un seul message dans tout ça est à retenir : l'amour. Avec l'amour on peut tout construire parce que ça nous rend plus fort, parce que ça nous donne envie de travailler ensemble et d'avancer ensemble.
    Au fond les questions théologiques ont peu d'importance. C'est une histoire de grands cerveaux. La foi, la vraie foi, la foi la plus pure, vient des gens les plus petits, ceux qui se battent au quotidien pour vivre au mieux mais qui restent présents pour les autres. La foi, la vraie foi, est une histoire de coeur pas une histoire de cerveau.

    Je vais à la messe, je suis engagée dans l'église catholique et pourtant, lors du "Je crois en Dieu" je ne dis jamais : je crois en l'église catholique. Parce que je n'ai pas de certitude, je ne crois pas qu'ils ont la science infuse, et que ça n'a pas d'importance. Je prierai de la même façon dans un temple, ou dans une mosquée. Un lieu de culte, c'est juste un endroit où on fait une pause dans sa vie et où on consacre un instant à Dieu. Mais je suis persuadés que la prière en plein air est tout aussi vivifiante.
    Mais j'ai aussi besoin de cet instant particulier de la messe que l'on appelle eucharistie. En communiant, je dis oui. A chaque fois que je prends l'hostie, c'est un fiat. Je dis que j'accepte le christ en moi, de le porter mais je lui dis aussi, je t'accepte à toi de me porter aussi dans mes difficultés.

    C'est ma façon de penser personnelle et je n'affirme pas que je détiens la vérité.
    Je reste persuadée d'une chose et c'est sans doute ma seule certitude : si Dieu existe, il ne se basera pas sur notre présence à la messe, il ne se basera pas sur notre assiduité à la prière, pas plus qu'il ne se basera sur notre foi. Non, je crois fermement, qu'il nous jugera sur notre façon d'avoir vécu, sur l'amour qu'on aura donner et sur la main qu'on aura tendu.

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  2. J'ai mis beaucoup de temps avant de me décider à traiter de ce sujet hypersensible.
    Je savais que mon approche agnostique allait gratter pas mal de monde.
    Mais cependant si l'on devait se taire sur tous les sujets qui risquent d'indisposer des quidams, un silence de plomb qui arrangerait bien certains.
    Je respecte cependant ceux qui croient car tant qu'ils y trouvent le bonheur sans chercher à en imposer le modèle à d'autres il n'y a pas de mal en cela.
    Mon problème avec les religions, comme pour toi, réside dans ceux qui veulent l'enseigner plutôt que dans l'enseignement lui-même.
    Car dans l'enseignement, c'est comme à l'école, il y a les matières avec lesquelles on accroche et les autres.
    Quand à ce que certains font de bien dans le cadre de leur religion, le message est totalement dilué, médias obligent, par toutes les "affaires" qui jettent l'opprobre sur celle-ci.
    Il y a des gens bien partout, mais ils ont rarement le pouvoir.

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