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jeudi 5 février 2015

Bouddhisme ou le poids des mots

Né du mode de vie d’un homme, Siddartha Gautama, qui se revendiquait comme tel, le Bouddhisme est plus un mode de vie (comme le Taoïsme ou d’autres écoles de pensées Asiatiques), même si la symbolique religieuse est très présente sous la forme de temples ornés de représentations d’un bouddha souvent jovial et apaisé.

La diffusion de la parole de Bouddha par l’intermédiaire de bonzes (moines), eux-mêmes en constante acquisition de la Connaissance, montre à quel point cette « religion » se veut à l’écoute de son temps, même si dans sa pratique elle utilise une imagerie qui semble dépassée.

L’éveil est ce à quoi rêve tout Bouddhiste (et il n’y a aucun mauvais jeu de mots dans ces termes).

On n’est pas ici dans une logique hégémoniste d’expansion d’une croyance. On est plutôt dans des lieux d’accueils où n’importe qui peut chercher, à un moment donné de sa vie, à faire une pause afin de se resituer dans un monde qui va trop vite et ceci afin de retrouver Sa voie, qu’elle soit dans la pratique Bouddhiste ou dans toute autre forme de pensée que l’on trouvera plus adaptée à ce que l’on désire faire pour soi et les autres.

Devenir Bouddhiste est un choix réfléchi qui demande à suivre, pendant des années, les enseignements de maîtres, de les comprendre, et surtout de les discuter (parfois âprement lors de joutes oratoires) pour mieux les expliquer à son tour. Il faut bien se rappeler que l’on est dans une transmission principalement orale, même si de plus en plus de livres traitent du sujet.

Par sa manière de traiter de concepts philosophiques, ainsi que par le fait de n’avoir ni Dieu, ni prophète, il se rapproche beaucoup de l’Hindouisme. Il s’en écarte par son caractère pacifique qui fut mis à mal par l’invasion du Tibet par les Chinois qui amena certains bonzes (moines) à des actes s’écartant de la doctrine, par exemple en s’immolant par le feu voire en se protégeant avec un bâton contre des fusils.

La doctrine complexe ne peut être abordée dans un si court article de même que les différences entre les cinq écoles l’enseignant, dont le Bouddhisme Tibétain n’est que l’une d’entre elles.

J’aime dans le Bouddhisme le concept de réincarnation qui veut que les actions dans nos vies antérieures conditionnent la qualité de vie dans nos vies futures. C’est un bon moyen de promouvoir l’altruisme et la compassion (bases du Bouddhisme) ainsi que l’empathie.  Le karma est la notion qui pourrait nous empêcher de croire que l’on peut tout se permettre.

5 commentaires:

  1. Sagesse et compassion voilà les mots-clés du bouddhisme. Un ermite tibétain : Shabkar disait : "Qui a la compassion est bienveillant même en colère. Qui est sans compassion, peut tuer même avec le sourire."

    Je suis comme toi, j'adhère pleinement à l'idée d'une loi de causalité. Chaque action a une réaction, une conséquence. C'est notre karma. Mais le karma n'est pas une fatalité, nous en sommes les maîtres par notre responsabilité, notre vigilance.

    De même attendre le salut en priant Bouddha ou Dieu, c'est trop facile. Il faut un travail sur soi, mais aussi un travail vers les autres pour ça. Atteindre le paradis, le nirvana, l'éveil, c'est l'oeuvre d'une vie et ce n'est pas la passivité de la prière qui suffiront.

    La prière est une forme de méditation, elle permet d'être en phase avec soi et avec son univers. Elle permet d'être en paix avec soi et avec les autres. S'ouvrir à Dieu, c'est de l'action au quotidien, c'est dispenser de l'amour autour de soi. Oh pas que le sentiment qu'on dit si facilement mais en actions de tous les jours. Et on enrichit son karma.

    Le monde moderne veut faire du bouddhisme une philosophie. Mais c'est une religion. Il y a toute une spiritualité. Oui bon d'accord, spiritualité n'est pas synonyme de religion. On peut être en recherche de spiritualité sans être religieux mais en cherchant à développer son moi intérieur et non pas son ego. C'est la recherche de l'esprit, de la connaissance.

    Mais bouddhisme et christianisme sont très proche. Pour nous chrétiens, on dit que le Royaume des cieux est en nous. Pour les bouddhistes, chaque vivant porte en lui la nature éveillée du Bouddha.

    D'ailleurs Gandhi avait dit que si tous les chrétiens vivaient leur religion avec Foi et dans le respect de ce qu'elle prône, le monde entier serait chrétien.

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  2. Hi! Hi! Hi! Bouddhisme et Christianisme très proches: j'aimerai bien voir ta tête quand tu liras mon prochain article.....
    Pour le reste, effectivement le Karma n'est pas une fin en soi mais parfois le poids du passé de vies antérieures qu'il faut combattre pour progresser.
    Méditer n'est pas prier mais réfléchir au sens et au but des choses qu'elles soient vivantes ou non.

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  3. Méditer n'est pas prier, certes mais la prière est une forme de méditation. Méditer n'est pas forcément réfléchir non plus. Méditer n'est pas plus l'obligation de vider son esprit de toute pensée. En réalité, la façon de procéder pour méditer est intrinsèque.

    Bon je m'attends au pire demain alors :D Je surmonterai.

    Quant aux vies antérieures... c'est un beau conte selon moi.

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  4. Chacun sa croix, ma pôv dame...
    Réfléchi au principe des vies antérieures en les assimilant aux actes de tes aïeux dont il te faut parfois assumer les conséquences et tu verras que le principe à du bon pour ce que tu désires faire subir à tes descendants. Cela pourrait être la vision moderne des réincarnations, et j'aime bien cette vision.

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  5. Bah, c'est difficile pour moi à envisager. Mes aïeux sont dans un pays étranger, je ne les ai jamais connus. Et une partie d'entre eux font partis de la grande Histoire du pays en question. Cela va donc au-delà de l'histoire de ma famille.
    Je crois que j'ai aujourd'hui du mal à concevoir l'idée même de réincarnation. Cela n'a pas toujours été le cas. Mais que voulez-vous mon brave monsieur, on vieillit, enfin surtout les autres :P

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