Where are you? => In Nobody Land

Vous ne trouverez en ce lieu que délires et idées sensées, à vous de faire le tri.
Croire que vous sortirez d’ici enrichis n’est pas une erreur hors matériellement parlant
Vous êtes dans un morceau d’éternité dédié à ce que nous sommes
: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

mercredi 26 mars 2014

ON EST DANS LA MERDE !!!

Comment dormir tranquilles alors que le bruit des bottes se réveille, étouffé encore pour l’instant par le bruissement des billets qui vous dépossèdent ?
Et bien c’est bien simple, il suffit d’être Français.
Vous avez oublié depuis longtemps que vos pères sont morts pour vous préserver un semblant de territoire où vos égos puissent croire qu’ils sont encore maîtres de leurs destins.
Mais tentez le coup, ne serait-ce qu’une fois dans votre pitoyable vie, ouvrez les yeux et observez le monde qui vous entoure en oubliant de croire que vous en êtes le centre.
Que voyez-vous ?
Oui, là, au-delà du rectangle lumineux de votre télé ou de votre ordinateur…
Ce que vous voyez et bien ce sont d’autres personnes qui comme vous croient qu’elles sont le centre du monde et qu’il est donc normal que tout leur parvienne afin qu’elles puissent consommer toujours et toujours plus, sans se poser de questions sur le pourquoi du comment ce qu’elles possèdent est si peu cher, en ayant de fait tué chez elles l’envie de produire de leurs propres mains ce qui leur est parfois nécessaire et souvent superflu et en les dépouillant à jamais des connaissances acquises par leurs aïeux pour s’en sortir seuls.
Regardez maintenant au loin vers ces pays où la population crève pour vous fournir ce que vous croyez vous être indispensable sans souvent pouvoir elle-même se le payer.
Observez les gens qui font travailler ces esclaves modernes.
Votre argent va dans leurs poches et quand ils jugent en avoir assez ils l’utilisent pour venir acheter un morceau de votre territoire qui tel un lépreux perd petit à petit ce qui vous le fait paraître si beau.
Vous ne me croyez pas et pensez que j’exagère ?
Vous devez certainement avoir raison mais on doit alors avoir inventé le terme de touristes longues durées au sein de concessions à très longs termes.
Mais bon ce n’est qu’une gangrène progressive, lente et ayant tous les aspects de la légitimité.
Parlons maintenant de la légitimité de la force.
Le pays qui vous abrite (pour quelques temps encore) ne doit pas vous empêcher d’observer que le monde qui vous entoure bouge et que la notion de frontières devient de plus en plus un mot existant encore dans le dictionnaire mais de moins en moins dans la vie réelle.
On a l’impression qu’une gigantesque partie d’un jeu de stratégie en temps réel, doublé d’un poker menteur, se déroule sous vos yeux qui ne veulent pas voir et dont le fracas des actions militaires ne parvient pas à vos oreilles qui ne veulent pas l’entendre. La notion que ce qui se passe ailleurs pourra bientôt se passer chez vous, vous échappe encore.
A ce jeu des alliances où la force, l’argent et les ressources du sol feront de votre futur un monde où vous n’aurez plus votre mot à dire face à des géants qui n’en auront rien à faire de vos petits sursauts d’un orgueil bien mal placé.
Et un jour, où, dans un dernier sursaut de vouloir exister, vous prendra l’idée de bomber le torse seul, pour essayer d’arrêter les chars, vous me rejoindrez dans cet état qui me permet d’être aussi franc avec vous, la Mort.
Vous vous rendrez peut-être alors compte de la fatuité de vos existences toutes entières tournées sur Vous alors que vous n’êtes que des poussières que le souffle des puissants disperse à sa guise.

Tout cela parce que vous êtes seuls, égoïstes, sans un regard pour les Autres, trop souvent semblables à vous, alors que si vous vous étiez rendu compte qu’ensembles vous deveniez une poussière plus difficile à déplacer, et bien vous auriez franchi un sacré pas pour avoir une chance de vous en tirer.

3 commentaires:

  1. Bonjour Skelethor,

    Tu abordes la servitude moderne qu'est l'argent et ce que nous sommes prêt à sacrifier pour en avoir : notre âme mais notre liberté aussi, en tout cas notre Humanité. Peut-être l'avais-tu lu au moment où je l'avais écrit : http://pestoune.kazeo.com/de-la-servitude-moderne,a3988644.html
    tu y trouveras un film très intéressant sur le sujet mais je me doute que tu l'a probablement déjà vu.

    Crois-tu qu'un jour l'homme se rendra compte qu'il est vital que le Moi devienne le Nous avant qu'il ne soit perdu ?

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  2. Si j'avais lu ton ton article, je n'avais pas eu le temps de regarder le film, ce que je viens de faire.
    Bien fait, bien qu'avec une voie quelque peu soporifique, il traite de l'aliénation progressive acceptée et organisée de ce que l'on nomme pompeusement "La Civilisation".
    Une des phrases que l'on se doit de méditer est "Les choses que l'on possède, finissent par nous posséder".
    Cela résume parfaitement ce que ce monde est devenu: un grand bazar où l'on ne sait plus trop si l'on est acheteur, vendeur voire plutôt marchandise.
    Je ne crois pas que l'homme ai encore en lui assez de ressource et d'indépendance d'esprit pour pouvoir un jour accepter le fait que seul un retour en arrière pourra le sauver.
    On lui fait tant croire, comme il est dit dans le film, que c'est ses choix qui façonne son environnement qu'il ne se rend plus compte que ce sont ceux qui créent son environnement qui façonnent ses choix pour mieux en profiter..
    "Con de pauvres" disait Coluche
    Tout est dit.

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    1. Allez tient, je me lâche et je mets un "s" à con.
      Si allez, c'est cadeau!
      C'est l'affaire du jour, car même si le terme est général, il mérite dans ce contexte d'exprimer la multiplicité des cas....

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