Where are you? => In Nobody Land

Vous ne trouverez en ce lieu que délires et idées sensées, à vous de faire le tri.
Croire que vous sortirez d’ici enrichis n’est pas une erreur hors matériellement parlant
Vous êtes dans un morceau d’éternité dédié à ce que nous sommes
: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

lundi 31 mars 2014

Rupture inévitable

Deux mondes se rencontrant
Deux mondes se côtoyant
Voilà ce que nous avons été
Le temps d’un amour mort-né.
Le temps de quelques baisers
Et de quelques contacts échangés
Mais toujours en refusant
Les faits, vivant le présent.

Pour chercher à consolider notre amour effrité
Nous avons joint tous nos efforts, uni nos deux volontés
Mais le mal n’était pas contre nous
Il nous possédait, était en nous,
Se jouant de nous deux, pauvres fous
Pensant pouvoir se moquer de tout
La lutte par trop inégale, ne pouvait être évitée
Et ne pouvait que par notre défaite, se terminer.

Cela ne pouvait continuer ainsi.
Vienne la rupture, mais restons amis.
L’amour est un édifice trop fragile,
Que l’on ne peut bâtir sur de l’argile.
Il lui faut un terrain dur, mais facile,
Où les difficultés ne sont points mille.
Ne cherchons plus à bâtir sur un sol pourri
Quittons-nous bons amis et vivons notre vie.


Prédiction

On est tous perdus
On est tous foutus
On attend la guerre atomique
Aux conséquences dramatiques
Qui nous anéantira
Qui nous liquéfiera
Tout cela à cause de quelques fous
Qui, en voulant régler leurs dits courroux
Nous aurons fait sauter
Nous aurons fait tuer
Et tout cela pour rien, oui pour rien
Pour quelques vétilles, quelques riens
Dus aux races différentes
Dus aux pensées différentes.

Nés pourtant pour être des frères
Pour vivre dans un monde hors pair
Nous disparaitrons,
…… Nous disparaitrons.


Après la bataille

La nuit s’étendait,
Les corbeaux croissaient,
Les canons depuis longtemps s’étaient tus,
Un silence mortel s’était abattu,
Çà et là, par instant, une faible plainte,
Une plainte exprimant toute la crainte,
La crainte de mourir,
La crainte de pourrir,
Sur ce sol inconnu,
Sur ce sol triste et nu,
Sans avoir pu une dernière fois voir la vie,
Sans avoir pu, une dernière fois, voir sa mie,
Qui attend là-bas au pays,
Qui attend là-bas son mari,
Et qui bientôt le pleurera,
Et qui après se remariera.
Mais c’est toujours ainsi durant les guerres,
Certains reviennent, d’autres meurent.
Ceux qui reviennent, on les chérit,
On vante leur courage émérite.
Ceux qui meurent,
On les pleure,
Puis on les oublie,
Ainsi va la vie.

dimanche 30 mars 2014

Derniers mots

Vous ne pouvez savoir comme il est lassant
De vous voir à tout propos, tout moment pleurant.
Un peu plus de tenue voyons, contenez-vous.
N’étalez pas au grand jour vos dissentiments,
Faites de votre visage un lieu tabou
Pour vos peines, gardez-le rayonnant.

On finit par croire que vous le faites exprès
De vous montrer ainsi à nous, sans nul attrait,
Pour vous faire plaindre, de soi-disant chagrins.
Comment voulez-vous que nous soyons d’entrain.
Nous avons assez de nos soucis personnels
Sans devoir gérer tous ceux d’une telle ou d’un tel.

Que vous ayez un jour ou l’autre le cafard,
C’est normal, et nous vous aiderons sans retard.
Mais ce n’est qu’une perpétuelle succession
De têtes de madones lors de la Passion.

Je pense et je regrette que ce poème
Soit certainement le dernier que je mène.
J’eu aimé encore rester auprès de vous
Car vous m’êtes chères, et je vous l’avoue,
Ce déchirement m’est vraiment très pénible,
Mais continuer ainsi m’est impossible.

Peut-être vous reverrai-je un de ces jours,
Si la mort ne nous joue pas un vilain tour.

Conseil

Le cafard, bête méchante et sournoise
S’attaque toujours aux gens faibles, innocents,
Qui ne savent résister quand il les toise
Ou les minent par l’intérieur et les prend.

Rares sont ceux qui savent le rejeter,
Il sait trouver les mots qui servent ses desseins.
Pour s’en soigner il n’existe nul médecin
Qui sache par quel moyen contre lui lutter.

Toi qui te sais faible, qui souvent succombe
A son pouvoir et qui à chaque fois en pleure,
Sache que tu auras toujours une âme sœur
Qui saura de tes chagrins être la tombe.

Confie-toi à elle, confie-lui tes ennuis,
Tu te sentiras alors mieux, délivré.
Elle saura te réconforter toutes ces nuits
Qui pour toi semblent être des éternités.

Abstractions…

Il en est comme de la vie
Une chose que l’on envie,
C’est la joie de s’écrire,
Souvent pour ne rien dire.
L’attrait des choses réelles
Etant moindre que pour telle
Ou telle chose irréelle

Hors d’un état matériel.

Le plaisir de l’art abstrait
Résumé par quelques traits,
Ressemble à ce besoin
De tout sortir de son coin ;
De lui retrouver un sens ;
Nouveau, pour ceux qui pensent.
Quoiqu’ils se fassent rares
Et bien qu’il soit méritoire
De vouloir faire avancer
Cet éternel nouveau-né
……………..
Qu’est le progrès.

mercredi 26 mars 2014

ON EST DANS LA MERDE !!!

Comment dormir tranquilles alors que le bruit des bottes se réveille, étouffé encore pour l’instant par le bruissement des billets qui vous dépossèdent ?
Et bien c’est bien simple, il suffit d’être Français.
Vous avez oublié depuis longtemps que vos pères sont morts pour vous préserver un semblant de territoire où vos égos puissent croire qu’ils sont encore maîtres de leurs destins.
Mais tentez le coup, ne serait-ce qu’une fois dans votre pitoyable vie, ouvrez les yeux et observez le monde qui vous entoure en oubliant de croire que vous en êtes le centre.
Que voyez-vous ?
Oui, là, au-delà du rectangle lumineux de votre télé ou de votre ordinateur…
Ce que vous voyez et bien ce sont d’autres personnes qui comme vous croient qu’elles sont le centre du monde et qu’il est donc normal que tout leur parvienne afin qu’elles puissent consommer toujours et toujours plus, sans se poser de questions sur le pourquoi du comment ce qu’elles possèdent est si peu cher, en ayant de fait tué chez elles l’envie de produire de leurs propres mains ce qui leur est parfois nécessaire et souvent superflu et en les dépouillant à jamais des connaissances acquises par leurs aïeux pour s’en sortir seuls.
Regardez maintenant au loin vers ces pays où la population crève pour vous fournir ce que vous croyez vous être indispensable sans souvent pouvoir elle-même se le payer.
Observez les gens qui font travailler ces esclaves modernes.
Votre argent va dans leurs poches et quand ils jugent en avoir assez ils l’utilisent pour venir acheter un morceau de votre territoire qui tel un lépreux perd petit à petit ce qui vous le fait paraître si beau.
Vous ne me croyez pas et pensez que j’exagère ?
Vous devez certainement avoir raison mais on doit alors avoir inventé le terme de touristes longues durées au sein de concessions à très longs termes.
Mais bon ce n’est qu’une gangrène progressive, lente et ayant tous les aspects de la légitimité.
Parlons maintenant de la légitimité de la force.
Le pays qui vous abrite (pour quelques temps encore) ne doit pas vous empêcher d’observer que le monde qui vous entoure bouge et que la notion de frontières devient de plus en plus un mot existant encore dans le dictionnaire mais de moins en moins dans la vie réelle.
On a l’impression qu’une gigantesque partie d’un jeu de stratégie en temps réel, doublé d’un poker menteur, se déroule sous vos yeux qui ne veulent pas voir et dont le fracas des actions militaires ne parvient pas à vos oreilles qui ne veulent pas l’entendre. La notion que ce qui se passe ailleurs pourra bientôt se passer chez vous, vous échappe encore.
A ce jeu des alliances où la force, l’argent et les ressources du sol feront de votre futur un monde où vous n’aurez plus votre mot à dire face à des géants qui n’en auront rien à faire de vos petits sursauts d’un orgueil bien mal placé.
Et un jour, où, dans un dernier sursaut de vouloir exister, vous prendra l’idée de bomber le torse seul, pour essayer d’arrêter les chars, vous me rejoindrez dans cet état qui me permet d’être aussi franc avec vous, la Mort.
Vous vous rendrez peut-être alors compte de la fatuité de vos existences toutes entières tournées sur Vous alors que vous n’êtes que des poussières que le souffle des puissants disperse à sa guise.

Tout cela parce que vous êtes seuls, égoïstes, sans un regard pour les Autres, trop souvent semblables à vous, alors que si vous vous étiez rendu compte qu’ensembles vous deveniez une poussière plus difficile à déplacer, et bien vous auriez franchi un sacré pas pour avoir une chance de vous en tirer.

dimanche 23 mars 2014

Un temps pour Tout

Il en est de l’espace-temps comme du temps de l’espace, car si le premier s’occupe de nous situer à une période donnée, le second nous situe lors d’un épisode climatique à un endroit donné.
Vous suivez ?

On peut donc dire que les deux notions sont nécessaires à notre existence  et que nous ne sommes rien si nous ne pouvons nous situer à tout moment dans ces deux locutions qui donnent des temps pour tous même si tous n’ont pas le même temps, ni l’impression de vivre en même temps. Comment le pourraient-ils si l’image de la terre à un laps de temps donné comporte cependant 24h et que la planète bleue en passe cependant par toutes les couleurs du temps.
Vous suivez toujours ?

Il est donc temps de voir si le temps à une influence sur l’écoulement du temps.
Ne dit-on pas que sous un temps gris le temps nous semble interminable alors qu’un temps ensoleillé nous fait paraître le temps d’en profiter beaucoup trop court ?
Et pourtant le temps de clarté en été est plus long que sous le temps maussade d’hivers !
Tout est donc bien relatif comme disait Einstein en son temps qui consacra une bonne partie du sien à en déterminer le modèle mathématique sans s’occuper d’une quelconque relation avec le temps qu’il faisait à ce moment-là.
Une petite pause ?

Et bien non car je n’ai pas le temps, voulant profiter moi aussi du beau temps qu’il fait pendant qu’il en est encore temps et avant qu’il ne lui prenne l’envie de passer son temps à être maussade.

Mais qu’en est-il alors du temps du verbe alors que si l’on en croit la Bible, « Au commencement était le Verbe », ce qui laisse entendre que le verbe était là avant même que l’on ait une notion du temps et donc que le temps n’était ni beau ni mauvais puisque n’existant pas.
A quoi nous sert-il alors de vouloir situer celui-ci au présent, passé voire futur alors qu’Il est, un point c’est tout…
Mais je m’égare car je ne suis point ici pour vous parler du verbe mais du temps, surtout si le temps m’enclin à sortir profiter du temps présent en ne sachant pas ce que le temps futur nous réserve comme temps.
Il reste quelqu’un ?

Juste un aparté pour préciser que lors d’une tempête, ce n’est pas parce qu'on a du vent que le temps pète (Quoique !)…

Je vais à présent vous laisser vaquer à des occupations qui vous laisseront un temps, que je vous souhaite long, de profiter d’un temps, que je vous souhaite beau.
Qui a dit « Il était temps ! » ?

Une prochaine fois je prendrai le temps de vous parler de la relativité du temps qui s’il est beau pour les uns peut être mauvais pour les autres car là aussi tout est relatif…

J’espère que le temps vous laissera encore le temps de m’en consacrer un petit peu dans cet espace à l’écart de l’un et de l’autre temps.