Where are you? => In Nobody Land

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: RIEN

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Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
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Je me ferai un devoir
A
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A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
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Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
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samedi 7 décembre 2013

I have a dream: Revolution!

Pas une petite pour rire!
Non, une vraie, une couillue!
Une qui fait que lorsqu’on en parle, on se demande pourquoi on ne l’a pas faite avant.
Une qui remet à plat tout ce système inégalitaire qui s’est institué en norme avec le temps.
Une qui donne sa chance à l’Utopie.
Une qui nous donne d’autres rêves d’avenir que de s’en mettre pleins les poches au détriment de ceux qui crèvent.
Une qui donne à ceux qui crèvent des rêves d’avenir pour leurs enfants.

Mais pour que ce rêve n’ai qu’une petite chance de voir une étincelle réchauffer le cœur d’une humanité déshumanisée, il faudrait déjà que l’on arrête de nous faire croire que tout n’est que révolution: une nouvelle voiture, une nouvelle tablette remplaçant au bout de 3 mois une précédente qui en était déjà une, une nouvelle façon de manger, et d’une manière générale tout ce que vomit à longueur de journée la pub sur des vecteurs divers qui hypnotisent et abrutissent les masses.
Quid de la politique qui se devrait de nous servir de guide ?
Oh ! Elle, elle a parfaitement compris l’art de maîtriser la communication sur la signification du mot révolution : C’est faire croire au peuple que le simple fait de partir d’un point A (ceux qui sont au pouvoir) pour aller vers un point B (Ceux qui veulent le pouvoir) va révolutionner leur quotidien, ce qui n’est pas faux dans le sens mathématique du terme qui les fera cependant tourner en rond.
Car tout comme la lune tourne autour de la terre qui elle-même a une révolution annuelle autour du soleil, le pouvoir a sa forme de révolution avec des partis tournant autour des postes à pourvoir, eux-mêmes tournant cycliquement autour d’un pouvoir toujours identique. Et quand il n’y en a pas assez, et bien ils en créent des nouveaux et ils s’en foutent, « C’est pas eux qui paient » comme disait Coluche.
Et que devient le péquin lambda dans tout cela ?
Et bien tout comme le poisson rouge, tout en tournant dans son bocal, il fait des bulles qu’il croit être des mots expliquant son mécontentement. Et il est tout content quand une main se tend pour disperser quelques graines à la surface de l’eau. Il se dit qu’il a été entendu alors qu’on ne l’a que nourrit afin qu’il continue à tourner dans son bocal en silence.
En conclusion avant de pourvoir faire la Révolution, il est nécessaire que l’espèce continue son évolution.
Évitons la solution simpliste qui fait que de larves ballottées par les eaux, elle devienne moustiques teigneux qui iront se faire entendre des nantis et tant pis si des escadrons tombent sur les remparts qui les défendent, elle a le nombre pour elle et il en passera toujours assez.
Utilisons plutôt l’Utopie en réapprenant à nous connaitre, nous respecter et à vivre ensembles en marge des structures qui ne veulent que nous diriger.
Réapprenons à manger sain et à cuisiner des produits issus de circuits courts.
Redonnons vie au troc et à la récupération, sans renier le progrès, mais en maîtrisant notre consommation à ce dont nous avons vraiment besoin.
Réapprenons à nos enfants les bienfaits qu’apportent l’effort de l’avoir fait soi-même et le plaisir de dire merci…
Et avant tout : Parlons!
Échangeons avec nos voisins sur des sujets les plus divers et voyons combien nous ne sommes pas seuls et combien il est vrai que la parole libère lorsqu’on ne l’utilise pas pour lancer des slogans mais pour essayer de comprendre l’Autre.

Alors, et alors peut-être, ceux qui ne vivent que de par notre consommation et nos votes s’adapteront à notre nouvelle manière de vivre brisant le cycle infernal qu’ils ont institué de révolution statique et répressive pour accepter le fait qu’elle peut être dynamique et porteuse d’espoir.

5 commentaires:

  1. Oui c'est ce qu'il faudrait faire mais, l'égoïsme est roi de nos jours et personne ne fera le moindre effort pour le bien de la communauté. Et puis QUOI ! Tu veux qu'ils renoncent à leurs gadgets (leurs prix valant la moitié de mon salaire voire plus) leurs Mac do, manger sain ? Ça va tellement plus vite avec des plats déjà préparés (malgré leurs prix). Ah ! Parler aux autres, les écouter voilà qui est de plus en plus rare. J'ai bien peur qu'en effet cela soit utopique. Deux classes les pauvres et les riches, le cycle infernal perdurera parce que les seconds ne feront aucune concession c'est le chacun pour soi et Dieu pour tous. Sujet qui tombe à pique, si je puis dire, période des fêtes tout est réuni là... Il y a trop à dire !
    Conclusion, on continue pour certains à rêver, espérer que peut être un jour, on en prendra conscience et on agira enfin, mais cela risque d'être trop tard malheureusement.

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    1. Malheureusement il est effectivement fort possible que l'égoïsme sera face à ses conséquences le jour ou la mer s'invitera dans des maison de nantis et non plus principalement dans des cahutes de miséreux ou quand ceux qui ont faim viendront manger à la table de ceux qu'ils auront si longtemps nourris.
      Skelethor

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  2. Ainsi soit-il, je plains les futures générations. Ah au fait c'est tomber à pic hein ! pas à pique évidemment.

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  3. J'ai dû te relire plus d'une dizaine de fois avant de me décider à te mettre un mot. Oh tout petit, tout a été dit. Tu sais que cet espoir de donner une chance à l'Utopie (puisque son nom d'origine a été galvaudé et est devenu synonyme de grand bazar) je le partage. Mais j'y ai de moins en moins foi. L'argent est devenu trop puissant, c'est le nerf de la guerre, les gens pensent argent, respirent argent, vivent argent jusqu'à accepter d'être esclave de l'argent lui-même, du système... jusqu'à accepter de devenir des serfs des temps modernes, jusqu'à accepter de faire n'importe quoi pour en posséder un max, jusqu'à tuer l'humain à l'intérieur de soi.
    L'Utopie n'aura sa chance que lorsque la Terre se vengera et qu'une catastrophe (prédite et prévue) arrivera. Là l'homme sera obligé de retrouver le sens des valeurs de l'entraide, de l'écoute, du partage. Mais avant d'en arriver là, ce sera l'enfer car la 1ère réaction de l'homme sera de tuer les plus faibles pour les déposséder du peu qu'ils auront pu sauver.
    Je deviens de plus en plus pessimiste et un tantinet misanthrope.

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    1. Garde la Foi, petit scarabée.
      C'est quant on arrête de penser aux fées qu'elles meurent.
      M'intéressant aux mouvements de la faune humaine du fait de ma fille en vadrouille de par le monde et de par mon désir de faire d'autres voyages, force m'est de constater que de plus en plus de jeunes prennent leurs balluchons pour parcourir et découvrir un monde où il reste des lieux d'accueil.
      Oui certains d'entre eux rentre dans le moule au bout d'un certain temps, mais d'autres continuent et communiquent, instillant une envie de rêver également à ceux qui plus timorés n'ont pas encore franchi le pas.
      Il y a aussi le phénomène de décroissance qui commence à faire parler de lui.
      Et enfin il y a tous ces épiphénomènes de micro économies basées sur le troc et l'échange où l'argent est banni remplacé par une forme d'entraide où chacun échange ses connaissances ou capacités contre celles des autres.
      Moi je crois encore qu'il est possible que l'idée d'Utopie perdure même si ce sera, peut-être, sur les cendre d'un monde qui n'aura pas su arrêter sa course en avant avant de rencontrer un mur mais où des micro groupes qui auront su s'entraider auront pu survivre.

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