Where are you? => In Nobody Land

Vous ne trouverez en ce lieu que délires et idées sensées, à vous de faire le tri.
Croire que vous sortirez d’ici enrichis n’est pas une erreur hors matériellement parlant
Vous êtes dans un morceau d’éternité dédié à ce que nous sommes
: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

dimanche 12 décembre 2010

Lewis Carroll n’est pas mort !

Alice s’en est allée vers son monde merveilleux et en est revenue l’esprit un peu chamboulé, mais les personnages sortis de son imaginaire et se voulant parler de l’absurdité du pouvoir et des choses ne sont, malheureusement, que trop présents dans Notre réalité.
Comparons ces deux mondes si proches
 L’exemple vient de haut
-          Coupez-lui la tête dit la reine de cœur à tout bout de champ à n’importe qui, pour n’importe quoi.
-          Virez-le (au mieux), débarrassez-moi de lui ou d’elle (au pire) dit notre président, notre patron, notre propriétaire, notre conjoint et bientôt nos gosses lorgnant sur l’héritage…

L’exemple, malheureusement, fait tache d’huile
-          Je suis en retard ! Je suis en retard ! dit le lapin blanc l’œil rivé sur sa montre gousset et tout stressé à l’idée de non pas louper l’heure du thé avec le chapelier fou mais de se mettre en retard, en répondant à Alice, pour l’arrivée de la reine.
-          Je suis en retard ! Je suis en retard ! dit le cadre l’œil rivé sur son Iphone stressé à l’idée de peut-être louper l’affaire du siècle mais aussi par le fait que s’il choisit de faire un repas correct à midi cela va l’obliger à travailler tard le soir négligeant ainsi sa famille afin d’être prêt pour la réunion avec le Bigboss du lendemain.

-          Un joyeux « Non anniversaire » dit le chapelier fou en vous proposant du thé.
-          Donnez-nous vos sous ! Donnez-nous tous vos sous ! nous scandent les promos qui nous inondent pour que nous ne soyons pas heureux qu’un seul  jour par an.

-          Boit-moi pour devenir petit dit le flacon et mange-moi pour grandir dit le biscuit.
-          Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi disent les champignons de Billy The Kick pour vous éveillez l’esprit.
-          Fumez-moi, sniffez-moi, injectez-moi, pour ne plus être vous, disent toutes les saloperies qui inondent la rue, afin que vous oubliez votre quotidien tout pourri.

-          Et que dire du chat foin qui, tel nos dirigeants, dirige Alice tant qu’elle ne lui demande pas où elle veut aller.

-          Alice, mais nous sommes tous des Alice quand dans sa chanson elle dit si bien :
« Je sais très bien ce que je dois faire
Mais je fais hélas tout le contraire
C’est pourquoi j’ai tant d’ennuis sur terre »

Allez un peu d’humilité et reprenez votre vision d’enfant afin de revoir ce film qui vous laissera cependant un arrière-gout de déjà vu mais en moins bien.
Et si vous trouvez cela totalement absurde, vous ne faites que confirmer que j’ai raison…

5 commentaires:

  1. Les sociétés dites "modernes"... tout un poème !

    RépondreSupprimer
  2. Oh oui!
    Un poème, un poème, un poème...
    @+
    Skelethor

    RépondreSupprimer
  3. Pas absurde du tout, juste une réalité avec laquelle on doit ou plutôt essayons de faire...
    Bisous

    RépondreSupprimer
  4. C'est en quelque sorte une traversée du miroir entre deux mondes parallèles que tu nous offres là, tellement parallèles qu'ils s'imbriquent l'un dans l'autre au point de se ressembler
    L'humain est menacé d'étouffement par tous ces exemples que tu cites : président, patron, proprio... parfois famille, qui représentent la société moderne. Où trouver de quoi survivre, dans quel espoir ? Toi tu parles sans doute du film de Tim Burton que je n'ai pas vu, moi je trouve ma survie dans le rêve. Le monde de l'onirique me permet de contourner les choses, de les affronter après une pause bienfaisante dans le monde que je me serais créé, dans l'histoire que je me serais inventée. Rien que du bien simple, proche des éléments naturels, de la faune mais suffisante pour me soutenir.
    Alice est une fillette ayant les pieds bien ancrés au sol, très raisonnable qui se trouve confronté à un univers complètement déraisonnable. Elle finit par devenir contre son gré l'égérie d'une révolte contre la reine. Est-ce une façon inconsciente de se révolter contre trop de raison, trop de rigidité ? Un rejet de l'établi qu'il soit ordre ou désordre ? Car même dans cet univers de non sens, d'illogisme apparent, on tente d'influencer l'autre et de lui faire faire les choses selon la volonté du plus fort. Et il y a toujours une force supérieur qui cherche à décapiter celui qui gêne, qui ne rentre pas dans le moule.
    Je l'ai lu plusieurs fois ce bouquin parce que je ne le comprenais pas. De prime abord, il passerait pour un conte mais je me sentais mal à l'aise dans cette optique et je l'ai repris sans idée préconçue. J'ai commencé à y trouver des symbolismes assez proche de l'anarchie. Lewis Caroll, qu'on prétend pédophile, serait un anar avant l'heure ? Il y a comme un trait d'union entre une société rigide et une certaine anarchie où chacun fait ce qu'il veut, chacun t'aiguille où il veut mais où chacun vit dans une relative bonne entente... Je sais, c'est un peu tiré par les cheveux comme raisonnement et pourtant...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J’ai effectivement beaucoup aimé le film de Tim Burton que je te conseille de voir.
      Son univers tout empreint de noir convient parfaitement à ce monde Elisabéthain tout engoncé, corseté, entravé dans des préjugés gravés dans le marbre et dans lequel évolue un chapelier « fou » (Johnny Deep est fabuleux dans le rôle) qui montre la démesure de ce monde régit par des règles ne pouvant appeler que la révolte.
      Et cette révolte arrive sous les traits d’Alice qui voit, elle, l’autre côté du miroir de cette folie ambiante. Elle démontre qu’il faut peu de choses pour faire basculer des règles établies. Il suffit juste que quelqu’un ouvre les yeux et éclaire avec des mots nouveaux un mode de vie soumis au despotisme. Le « Non », si cher à nos petites têtes blondes, contient en lui seul, la graine de tous les changements possibles.
      J’aime moi aussi me construire des mondes, comme je me suis construit un personnage, mon Avatar, qui m’accompagne ou me représente depuis plus de 13 ans. On est de vieux copains et il m’a permis d’exprimer tout ce que je réfrénais auparavant et cela m’a fait un bien fou. Pas besoin de psychanalyse après cela. Et puis quand les gens jugent trop fous ou agressifs mes propos, je peux toujours me réfugier derrière lui. Il est le grand frère que je n’ai malheureusement que très peu connu.

      Supprimer