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samedi 14 novembre 2009

S’exprimer ou communiquer voila la vraie question.

Tels les nouveaux nés, nous ressentons tous un besoin plus ou moins fort d'exprimer que nous existons mais aussi que nous cherchons quelle est notre place dans le monde ou tout simplement dans une conversation.

Les autistes n’ont pas ce problème, tant qu’on ne cherche pas à leur faire intégrer Notre monde. Le leur est plein d’abstractions, peuplé de toutes les connaissances qui suffisent à leur besoin et bordé des peurs de Notre monde. Ils savent se créer un espace à eux qui leur suffit et où nous n’avons pas notre place. Leurs seuls besoins de communiquer ne sont qu’utilitaires.
Les muets remplacent notre besoin de faire du bruit avec la bouche par une envolée gestuelle tout aussi lyrique. On pourrait dire que si nous faisons du vent, eux ils brassent de l’air.
Les sourds ont un grand avantage sur tous les autres : ils n’entendent pas tout ce brouhaha confus qui nous environne et s’ils ne cherchent pas à observer ce monde qui les entoure, ils peuvent en faire abstraction. Leurs mots, qui même s’ils n’en sont pas pour nous, une fois combinés à des signes descriptifs deviennent un langage que nous pouvons comprendre si nous daignons faire l’effort de l’apprendre.
Mais les aveugles, comment décrire le monde qui les entoure quand soit même on voit. Et bien justement je ne vois pas. Plongés dans ce noir et entourés de tant de bruits et sensations ils dessinent leur monde, mais avec quelles couleurs. Quel sens a pour eux le mot rouge ? Et pourtant ils savent communiquer et faire en sorte que l’on « voit » ce qu’ils veulent dire. Leurs mots sont les nôtres et si parfois la forme ou l’idée qu’ils désignent ne sont pas les mêmes dans nos têtes elles sont cependant comprises par eux et nous.

Alors :
Pourquoi avons-nous tant de mal à parler les uns avec les autres ?
Pourquoi nos différences deviennent des murs d’enfermement ?
Pourquoi avons-nous peurs les uns des autres ?
Je n’ai pas de réponse car comme nous ne communiquons presque plus…
Et bien je n'ai plus rien à vous dire.

5 commentaires:

  1. L'un n'empêche pas l'autre...Et bien je pense que nous ne communiquons presque plus car trop préoccupés les uns et les autres par nos toutes p'tites vies et nos p'tites personnes du coup on s'enferme soi même dans une bulle pour des raisons diverses, trop fatigué après les journées de travail, envie de silence et de repos ou tout simplement par égoïsme... Tout pour le travail pour certains pour d'autres tout pour la famille et pour d'autres tout pour soi même... Chacun chez soi et chacun pour soi. On ne s'écoute plus comment peut on dans ce cas communiquer ou tout simplement s'exprimer et quand on sent chez l'autre une envie pressente de partir ou de raccrocher le tél ou pire la non envie de communiquer, suivant les cas quoi faire ??? et bien on se renferme et tout cela devient un cercle vicieux. On a peur des autres (avis personnel) par crainte de rejet, d'incompréhension ou tout simplement de moqueries (si si cela m'est arrivée).
    Si chacun y mettait du sien cela s'améliorerai c'est sur. Et puis il faut de la franchise, ne pas avoir peur de dire la vérité quitte à vexer...
    Bon voilà pour l'instant, c'est un grand débat.
    Bisous

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  2. Tu n'as plus qu'à faire un post sur ton blog, on sent que tu as plein de choses à dire.
    Fait une série à épisodes si tu le désires, le thême est vaste et je ne l'ai que survolé.
    Sinon rien à ajputer.
    Euh si!
    De ne pas communiquer il ne faut pas passer à trop communiquer, c'est tout aussi stressant et de plus saoulant.
    On peut avoir besoin d'une présence, il ne faut pas que l'on en vienne à souhaiter son absence pour parvenir à exister.
    @+
    Skelethor

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  3. Il y a une foule de chose à dire sur ce thème Skeletor. Je le ferai probablement un de ces jours...
    C'est clair, il ne faut pas passer d'un extrême à l'autre !! au risque d'étouffer lol !! ce n'est certe pas le but recherché.
    On a besoin de plusieurs présences pas que d'une en vérité je te le dis, amis (es), compagne ou compagnon selon !! connaissances , collègues de travail, voisinage etc. etc.
    L'Homme n'est pas fait pour vivre seul c'est bien connu (bien entendu lorsque je dis Homme c'est en général mais je pense que tu l'as compris...).
    AH ça aussi c'est une autre histoire, absence, présence sans être soulé et lorsque cela nous arrange...Ceci dit lorsque ce sont des communications obligatoires, plus que soulantes, stressantes on est bien obligé de faire avec bon gré mal gré !!
    Si on peut parler existence le fait de vivre complètement isoler des autres...Et je sais de quoi je parle ;).
    Bisous

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  4. A propos des autistes, je ne suis pas d'accord du tout lorsque tu dis : "Ils savent se créer un espace à eux qui leur suffit et où nous n’avons pas notre place. Leurs seuls besoins de communiquer ne sont qu’utilitaires." Si tu as l'occasion, lis le livre de Birger Sellin, la solitude du déserteur. Tu verras qu'ils ont conscience de leur isolement, de leur défaut de communication et que c'est pour eux une grande souffrance. Il y a une déconnection entre le cerveau et le mouvement. Le cerveau souhaite cette communication mais le corps n'y répond pas. L'énervement, le désespoir qui s'en suit, se retourne contre eux par des actes de violence, des cris qu'ils ne peuvent pas maîtriser alors qu'ils le souhaiteraient de tous leur coeur.

    Pour ce qui est des sourds, muets, aveugles, les autres sens décuplent pour pallier à celui qui est déficient. Le plus difficile est pour ceux qui cumulent ses défaillances du corps. J'ai connu des sourds qui allaient danser en discothèque en se référant aux vibrations émises par la musique forte en boite (c'est quelque chose dont nous n'avons plus conscience), les aveugles eux ont développé un fort potentiel de repérage dans l'espace. Ils ont conscience du moindre changement de luminosité pour ceux qui la perçoivent, du moindre changement de chaleur, ils se servent d'une espèce d'écho résonnance leur indiquant un obstacle important. Ce sont des sens dont nous sommes tous pourvu mais que dont nous avons perdu la conscience.

    Le cerveau est encore un grand mystère pour l'humain. Je suis certaine que ses capacités vont bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Serait-ce un bien pour l'humanité ou une catastrophe de découvrir des sens inconnus, des possibilités appelés aujourd'hui parapsychologie ? Toujours est-il que les grandes puissances sont très intéressées par les capacités de certains cerveaux plus évolués que d'autre mais comme toujours pas dans un esprit très sain.

    Ton questionnement sur la communication et la non-communication entre les êtres m'interpèle depuis longtemps. L'exemple type est, à une échelle moindre et sans importance cruciale pour nos existences, ce que si passe à mon niveau, chez les birds. A force de focaliser sur un point peut être sans importance pour la majorité mais important pour moi (à savoir le respect des lecteurs, l'emploi d'un vocabulaire adapté, la correction, bref un savoir-vivre à mon sens), j'avais la sensation de ne voir plus que le pire sur le site, c'est pour cela qu'une pause s'imposait pour ne pas devenir odieuse. La vie est un peu comme ça, certains ont besoin d'isolement à certains moments de leur existence et ne sont plus aptes à communiquer, d'où un retrait volontaire, un besoin fort de solitude, de se recentrer sur soi. Là où ça se corse, c'est lorsque ce besoin devient essentiel et définitif mais là on aborde le thème de la misanthropie. L'isolement est salutaire parfois, s'il est temporaire.

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    1. Euh! Wouaouh!
      Que de mots pour parler de la non communication.
      Pour les autistes, je t'avoue franchement que leur monde m'est tout aussi difficilement perceptible et compréhensible que celui des aveugles.
      Les deux sont victimes d'un enfermement par rapport à notre monde, que ce soit sur le principe de la perception brouillée que de la non perception, qui fait que pour ma part ayant de tout temps été curieux de tout et ayant eu le bonheur de pourvoir m'adonner sans limite à ce que je ne considère nullement comme un vilain défaut, je n’arrive pas à me mettre dans leur peau.
      Dans le monde du travail j’ai par contre côtoyé et échangé avec plaisir avec des malvoyants et j’ai fait travailler des sourds avec un chef d’atelier sachant signer et dont la femme enseignait leur langue. Je peux t’assurer que si les premiers sont assez réservés les seconds se doivent d’être tenus à l’œil car très pipelettes surtout les lundis et cela dans le plus grand silence s’ils le souhaitent.
      Quant à des muets et bien si j’en ai croisé, ils ne me l’ont pas dit…
      La base du sujet est effectivement la non communication qui devient de plus en plus agressive, compensant par une violence verbale et quelque fois physique le fait que certains ne savent plus utiliser leur cerveau pour comprendre et réfléchir et que plutôt que de l’avouer et chercher à y remédier, ils se mettent à en vouloir à la terre entière en se repliant sur eux même dans un premier temps pour finir par être emportés par un tourbillon de haine de l’autre.
      Les Birds se doivent de rester un espace de liberté dont les seules limites sont les deux extrémités du fil et la lourdeur des oiseaux venant s’y poser. On peut dire un gros mot rigolo mais on ne peut rigoler de trop de gros mots car cela lasse. On peut aborder TOUS les sujets et on doit être capable d’accepter que d’autres oiseaux nous volent dans les plumes tant qu’ils expliquent le pourquoi et donnent des idées sur le comment faire autrement. Sinon l’injure pour la simple utilisation du mot est une connerie car elle prouve la limite de langage de celui ou celle l’utilisant. Et en plus il y a tant de petits noms d’oiseaux si charmant et tellement explicites….
      Skelethor

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